Demain soir, Annecy a rendez-vous avec son histoire. Le FCA peut en effet inscrire son nom dans l’histoire de la Coupe de France s’il parvient à venir à bout de l’Olympique de Marseille au Vélodrome, un match qui tranche complètement avec son quotidien en Ligue 2 ! Malgré le prestige d’une telle rencontre, l’entraîneur annécien Laurent Guyot ne se met pas trop de pression et avoue prendre du plaisir avant de se déplacer au Vélodrome, dans un match qui n’est pas une priorité pour son équipe ni pour ses dirigeants.
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« C’est évidemment un plaisir ! Déjà, c’est historique pour le club de se retrouver à ce niveau-là, c’est jouer dans un stade emblématique face à un adversaire emblématique… C’est plutôt agréable de se retrouver à jouer ce type de rencontre. Il y a évidemment une place en demi-finale qui se joue, mais ce n’est pas non plus quelque chose de primordial aujourd’hui pour un club. On va tout faire pour y arriver, même si l’obstacle est de taille. Mais que l’on soit qualifiés en demi-finale ou pas, ce n’est pas ça qui va faire que la saison du FC Annecy est réussie. On sait très bien que l’objectif principal est ailleurs, sur le championnat, avec un maintien à aller chercher. C’est en ça que ce match est agréable à préparer. Il sera difficile, c’est le moins que l’on puisse dire, mais il n’y a que du positif à tirer de la préparation d’un match comme ça, et du match lui-même. »
« S’ils jouent avec le même niveau et la même intensité que contre le PSG en Coupe de France, ça risque d’être difficile pour nous. Dans un match, il y a un rapport de force, on sait très bien quelle équipe est la meilleure et la plus forte, c’est une évidence. C’est le lot de la Coupe de France, il y a toujours une équipe plus faible qui en affronte une plus forte. On est dans la position de l’équipe qui joue dans la division inférieure avec beaucoup de choses à construire, contre un club qui a un palmarès qu’on ne présente plus […]. Il y a des matchs parfois où des petits battent des plus gros, il y a cinq poteaux, dix frappes contrées et vous marquez sur votre seule occasion du match ! On a tendance à dire que c’est la magie de la coupe, les coachs soulignent l’état d’esprit exceptionnel de l’équipe mais qu’est ce qui fait que le ballon va cinq fois sur le poteau ? Je ne sais pas… Nous, on va jouer sur nos principes, sur nos valeurs avec notre état d’esprit, et s’il y a une chance qui se présente pendant le match on fera tout pour la saisir. Si la hiérarchie est respectée, on se projettera tranquillement sur le match de Metz trois jours après. »
Photo Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport
