Après une bouffée d’air frais contre Montpellier (2-0), Strasbourg est revenu à la dure réalité de la lutte pour le maintien dimanche sur la pelouse de Lille (0-2) lors de la 23e journée de Ligue 1. À la 11e défaite de la saison alsacienne s’est ajoutée une tension visible, Dimitri Liénard prenant à partie physiquement son jeune coéquipier Nordine Kandil. En conférence d’après-match, l’entraîneur Mathieu Le Scornet a regretté une première période ratée.
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« Il y a eu trop de différence entre ce que l’on avait décidé et ce que l’on a fait. On a été trop à réaction, on ne s’est rapproché qu’en deuxième période de ce que l’on voulait produire. Le problème aujourd’hui est collectif et doit se régler de manière collective. Défensivement comme offensivement, il n’y a pas à incriminer qui que ce soit. Il faut qu’on exerce ensemble notre plan de jeu pour pouvoir espérer, et qu’on l’exerce correctement pour pouvoir performer. Quand on laisse trop d’espaces à ces individualités lilloises, on paie le prix fort. Quand on vient à Lille, on sait très bien qu’il y a une possession et une animation offensive très fortes. Ce que l’on a produit a été nettement insuffisant pour les inquiéter […] Les tensions, elles naissent de dysfonctionnements. La particularité de notre équipe c’est qu’il faut qu’on fasse les choses ensemble pour pouvoir performer. Là, il y avait un dysfonctionnement dans notre pressing, ce qui fait que ça a ouvert un peu d’espaces […] Le classement est une chose. l’état d’esprit qui doit régner dans notre groupe en est une autre et c’est bien là le plus important. »
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