Amiens est tombé samedi en 32e de finale de Coupe de France face à une formation de National 3 : Thaon-les-Vosges. Malgré quelques surprises dans la composition picarde (Youssouf Assogba, Junior Fofana) la formation de Ligue 2 est retombé dans ses travers de l’automne 2022 avec un manque criant d’efficacité offensive. Après la rencontre, l’entraîneur, Philippe Hinschberger, est apparu agacé et s’est défendu d’avoir galvaudé la compétition.
« Un peu comme d’habitude. Je crois qu’on a 17 tirs, on en cadre 2. Je ne me suis réveillé ce matin en sachant ça. Ce qui me gêne aussi c’est que c’est presque Bariki qui fait la meilleure entrée. On est puni par notre manque d’efficacité sur la deuxième mi-temps, la première ayant presque pas servi à grand-chose, à part souffrir sur les coups de pied arrêtés et manquer de niaque dans les duels. On s’est bien repris en deuxième période après une expulsion fort logique. Cela nous a bien aidé pour avoir un peu plus de place pour jouer et je me demande encore comment on a fait pour ne pas en mettre une au fond […] C’est la première où il ne se passe pas grand-chose. On n’a pas d’appels dans l’espace, on joue devant le bloc adverse et on retombe un peu dans nos travers […] Encore une fois, j’ai l’impression qu’on peut jouer trois heures sans en mettre une dedans tout en ayant des occasions. Quand on veut gagner, il faut marquer des buts. »
Pour ce match, Philippe Hinschberger avait procédé à un important turn-over, une décision qu’il a défendue malgré l’élimination : « Je ne peux pas trop faire autrement ! On est rentré à six heures de Laval la semaine dernière, on a fait 24 heures de bus en une semaine, on joue mardi puis vendredi, il n’y a pas à discuter. On peut penser que notre équipe aurait été meilleure, certainement. Maintenant, les conditions de jeu rendaient très difficiles la possibilité de poser le jeu. J’ai fait mon choix et l’équipe qui a démarré, même avec ceux qui sont entrés, était capable de gagner ce match. On n’est pas non plus venu jouer avec une équipe de Gambardella […] Je n’ai pas besoin de conseils des gens. Si certains veulent donner des conseils ou faire des choses qu’ils postulent au poste d’entraîneur d’Amiens ou d’ailleurs. Je fais comme je veux, comme je l’entends. Si Bariki cadre sa frappe ou si Tolu met sa tête dans le but, personne ne pose la question de savoir si j’ai bien fait faire des changements […] La meilleure association sur ce match c’était finalement Tolu-Bariki. »
Source : Le 11 Amiénois