Le lendemain de Noël, Annecy recevra Saint-Étienne au Parc des Sports pour la 16e journée de Ligue 2 dans ce qui s’apparente à un match à six points en vue de la lutte pour le maintien. Trois jours avant la rencontre, Laurent Guyot était en conférence de presse pour aborder cette rencontre, en insistant sur les différences de moyens entre les deux adversaires. S’il se plaint des conditions d’entraînement, comme toujours compliquées en particulier à cette période de l’année, le coach semble confiant mais garde les pieds sur terre.
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« Alors oui, Saint-Étienne est en difficulté, mais ça reste Saint-Étienne. Vous avez vu comme moi quel joueur ils ont pu recruter, en la personne de Gaëtan Charbonnier qu’on ne présente plus. Entre les chiffres annoncés et la réalité, il y a peut-être une différence mais si j’additionne les salaires de mes quatre défenseurs qui joueront samedi, plus le gardien, j’arrive à peine à un cinquième ! Saint-Étienne, ils ne sont pas programmés pour être là et à un moment ou un autre, de par la qualité des joueurs et de leur entraîneur qui, quand il était à Troyes, a survolé la Ligue 2 pour monter en Ligue 1… Il y a de la qualité. A terme, ça fonctionnera.
« Pour nous, c’est évidemment un match de gala. Il y a un an, on était en train de préparer un match contre Bourg-en-Bresse, on était dans les trois premiers, je peux vous assurer que je regardais encore l’écart avec les premiers relégables (de National 1). Un an après, vous jouez Saint-Étienne… C’est fantastique ! Il va y avoir un engouement, tant mieux. Mais il y a un monde d’écart. Je ne suis pas sur que s’il neige à Saint-Étienne, il faille solliciter les U17 et le staff technique du club pour se mettre à 30 à déneiger un terrain synthétique pendant deux heures. Je remercie d’ailleurs tous les bénévoles, les jeunes et les éducateurs du club qui ont donné un coup de main l’autre jour. Ce sont des choses qui n’existent plus dans le monde professionnel. Ça crée aussi une force, une dynamique de club, mais il faut se rendre compte des forces en présence. On donnera le meilleur, on fera tout pour gagner ce match-là. Mais il y a presque deux ou trois mondes d’écart entre le club qui va venir lundi et nous. »
Photo Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport
