Alors que l’on attend l’officialisation du nouvel entraîneur de Nîmes, qui devrait être faite dans les prochains jours, le club doit se réorganiser en interne pour le 8e tour de la Coupe de France, contre Montauban (R2). L’adjoint Richard Goyet a pris le rôle d’entraîneur intérimaire pour permettre à son club de franchir cette nouvelle étape, mais avoue qu’il a, comme la plupart de ses joueurs, mal vécu le départ de Nicolas Usaï après la 15e journée de Ligue 2.
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« Dans les groupes, vous avez ceux qui sont plus ou moins affectés, ce qui le sont un peu moins, ceux qui se disent que c’est peut-être une bonne chose parce que ça va peut-être redistribuer les cartes… Mais en majorité, les trois quarts du vestiaires, si ce n’est plus, ont accusé le coup. L’idée, ça a été de se régénérer sur le terrain, de vite retrouver le sourire, du plaisir, parce que ça reste un métier de plaisir. »
« Ça fait deux jours que je ne dors pas forcément très bien », l’entraîneur adjoint du Nîmes Olympique Richard Goyet évoque son ressenti et celui des joueurs après le départ de Nicolas Usaï #Nîmesolympique pic.twitter.com/sFXFpszAtn
— ObjectifGard (@objectifgard) November 18, 2022
« Vous connaissez ma relation avec Nicolas (Usaï). C’est quelqu’un que j’apprécie énormément, ça va au-delà du professionnel. Je suis forcément un petit peu affecté. Cela fait deux jours que je ne dors pas forcément très bien. Aujourd’hui, ça fait 20 ans que je suis dans le milieu, je pense avoir connu pas loin de 18 ou 19 entraîneurs… Il faut être capable de faire rapidement le « deuil » de tout ça, c’est ce que j’ai dit aux joueurs. Il y a forcément une période de transition qui est un petit peu complexe. Il faut repartir à la guerre, je dirais, parce que chacun a des intérêts qu’il faut respecter. »
Photo Alexandre Dimou/Alexpress/Icon Sport
