Joueur de Bordeaux entre 1995 et 1997, c’est dans la peau de l’adversaire que Didier Tholot est venu au Matmut Atlantique lors de la 15e journée de Ligue 2. L’entraîneur de Pau a vu son équipe ouvrir le score avant de subir un véritable siège de la part des Girondins (35 tirs à 3 en faveur de Bordeaux). Beau joueur, le coach béarnais a accepté le résultat (1-1) et souhaité le meilleur au FCGB pour la suite.
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« On est tombés sur une très bonne équipe de Bordeaux qui nous a poussés dans nos retranchements. J’aurais aimé que ça tienne un peu plus mais ce n’est pas illogique. J’ai aimé nos valeurs. Même si on a essayé de débuter assez haut, poussés par leur public, ils ont mis de l’intensité, de l’agressivité et pas mal de centres. Au moment où ils poussent, on a des actions où on peut les contrer et tuer le match sur 2-3 actions. Cela n’aurait pas été logique dans l’ensemble mais cela se prend aussi. Techniquement, on n’a pas été assez juste pour ressortir le ballon. On progresse, on montre qu’on a envie d’aller plus haut et on montre qu’on existe dans ce Championnat. On a réussi à faire match nul chez l’un des leaders du championnat qui était poussé par un public gonflé à bloc. Mes joueurs étaient déçus, cela montre qu’ils voulaient bien faire. OK, il y a eu des tirs contrés, des centres à fusion, mais je n’ai pas vu de face à face avec mon gardien, de joueurs lancés dans la profondeur où on a été danger, j’ai toujours vu un Palois contrer un Bordelais. Ça ne tient pas du miracle. On sait d’où l’on vient, on sait où on l’on va et au fond de nous, on souhaite que les Girondins retrouvent l’étage supérieur à la fin de saison. »
Photo Maxime Le Pihif/FEP/Icon Sport
