Le premier match de la 14e journée de Ligue 2 a commencé à toute vitesse, avec une réalisation de Nguessan dès la 6e minute pour Nîmes, seul but de la partie contre Bordeaux ! Les Crocos profitent de ce succès pour dire adieu à leur Stade des Costières dans une très belle ambiance et sortir de la zone de relégation provisoirement, tandis que le leader pourra se faire rattraper ce soir en cas de match nul du Havre ou de victoire de Sochaux. Nicolas Usaï, forcément ravi de récolter trois précieux points, est venu livrer son sentiment au micro de beIN Sports.
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« Au-delà du symbole, de clore nos aventures aux Costières par une victoire, c’est sûr que c’est important pour le peuple nîmois ! On voit la ferveur de ce stade, c’est magnifique quand on peut jouer dans des ambiances comme ça. La chose la plus importante, c’est qu’on est dans une opération maintien et qu’on est en déficit de points. Avec 14 points, on redresse un peu la barre mais le championnat va être encore long. On va bien sûr savourer, il nous reste un match à Niort avant la Coupe de France et cette trêve qui est si particulière. On est très heureux d’avoir gagné aujourd’hui. »
« Beaucoup d’abnégation, beaucoup de courage… On sait que c’est important dans les valeurs nîmoises. Mais il faut plus que ça, il faut que Jean Nguessan soit capable de mettre une frappe de 25 mètres, il ne faut pas simplement être des gladiateurs mais aussi être des footballeurs. C’est important pour la symbolique, pour tous ces gens qui vont dans ce stade depuis 33 ans. Moi, je suis venu en tant qu’adversaire mais ça ne fait qu’un an que je suis là. Je suis très heureux de pouvoir communier avec un public si nombreux […]. (Ce système en 4-4-2 losange, ndlr.) nous met en déséquilibre, mais on a plus de situations, on a plus d’occasions. C’est toujours mieux dans le football de jouer pour se créer des occasions. Cela a été bien fait ce soir, même si en première mi-temps on a eu du mal à gérer le côté gauche avec Nsimba. C’est pour ça que Pablo Pagis a décalé un peu à droite pour bloquer ce joueur. On fait rentrer deux défenseurs parce qu’on n’arrivait plus à ressortir et à créer des transitions. Il fallait être présent sur les centres et les coups de pied arrêtés aussi. »
Photo Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport