C’est le « jour d’après » pour le club de Laval. Après son élimination surprise contre Orvault (R1) en Coupe de France, l’heure est venue de se replonger dans le championnat avec un match contre une équipe proche au classement. Les journalistes présents en conférence de presse ont demandé à Olivier Frapolli si affronter Niort, lanterne rouge de Ligue 2, était le match idéal pour relever la tête avec une défaite embarrassante.
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« Il n’y a pas de match idéal. C’est un adversaire pour le maintien en Ligue 2, ils sont dans « notre championnat », donc c’est un match important. C’est une équipe qui a l’habitude de lutter, ils ont été barragistes il y a quelques saisons. J’imagine que leur victoire sur le fil contre Dijon dans les arrêts de jeu leur a donné beaucoup d’énergie. Cela sera un match très difficile, mais on peut garder en mémoire les deux dernières prestations (avant la Coupe de France, ndlr.) et se rappeler quels ingrédients on a mis dans ces matchs-là pour être performants, contre Caen et le Paris FC. C’est le plus important. »
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« Niort a l’habitude de laisser le ballon à l’adversaire et qui, à la récupération, l’utilise très bien avec des joueurs de talent comme Boutobba, Zemzemi ou Sagna qui amène beaucoup de vitesse. C’est une équipe qui est performante. Notre dernier match à Le-Basser était probant, mais on doit y mettre les mêmes ingrédients. C’est l’équilibre qu’on doit trouver. Chaque match donne parfois plus de possibilités que d’autres. Contre le PFC, on avait peut-être une approche un peu plus défensive au départ, mais pas beaucoup plus que contre Caen. Pour autant, on n’a pas marqué. Des fois, si vous marquez votre première occasion, ça change complètement le match. Si on marque les premiers contre Niort, ça nous donnera beaucoup d’énergie et ça les obligera à sortir un peu plus. J’ai senti les joueurs très réceptifs dans le travail, très concentrés. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport