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Paris FC – Thierry Laurey cite Maradona : « C’est beau de se créer des occasions, mais si on ne les met pas, c’est comme danser un slow avec sa sœur ! »

Lors de la 13e journée de Ligue 2, le Paris FC devra se méfier de Laval, qui vient de marquer quatre buts contre Caen ! Un match que Pierre-Yves Hamel manquera une nouvelle fois, alors que son entraîneur pense qu’il ne sera pas de retour avant la fin du mois de décembre. Le gardien de but Ivan Filipovic, suspendu, laissera sa place à Vincent Demarconnay entre les poteaux. Après avoir parlé de la hiérarchie actuelle dans les cages, Thierry Laurey a abordé les difficultés du PFC dans son stade Charléty.

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« Ce n’est pas qu’on n’est pas performants à la maison, c’est qu’on n’est pas réalistes du tout. C’est le problème. Contre Valenciennes (défaite 0-1), on a des situations, eux doivent avoir un tir cadré dans le match… Comme nous à Saint-Étienne, vous allez me dire ! Sauf qu’on avait une maîtrise sur le jeu qui était un peu différente, quand même ! Ça se joue sur pas grand chose. On a du mal à faire basculer les matchs du bon côté, à l’extérieur ça nous sourit un peu plus. Je vais finir par croire qu’on est beaucoup plus concentrés à l’extérieur qu’à la maison parce qu’à la maison, on pense que ça va venir tout seul. L’an dernier, on y était très performants. Là, on n’arrive pas à enclencher la vitesse supérieure. A l’extérieur, ça ne fonctionne pas trop mal, heureusement d’ailleurs ! Sinon, on serait dans de sales draps. »

« Les chiffres des expected goals et expected points sont clairs : on devrait avoir beaucoup plus de points et surtout marquer beaucoup plus de buts. Potentiellement, on devrait avoir marqué six buts de plus (12 contre 18) ! Il y a un gros déficit offensivement. Si on avait marqué ces buts-là, on n’en parlerait pas aujourd’hui car on serait beaucoup plus haut au classement. La réalité fait qu’on est dixièmes et qu’on a du mal à marquer nos occasions. Je ne peux pas reprocher aux garçons de ne pas se battre, de ne pas bien jouer certains coups. C’est dans la finition que l’on pèche. Jusqu’à l’arrivée dans les 16 mètres, on est plutôt pas mal […]. C’est vrai qu’il nous manque l’efficacité. Malheureusement dans le football, l’efficacité c’est primordial. C’est beau de se créer des occasions, mais si on ne les met pas, c’est comme danser un slow avec sa sœur ! Cela ne fait pas avancer les choses. »

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport

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