Championnat

Saint-Étienne – Loïc Perrin : « On savait que ça allait être compliqué mais pas à ce point-là »

Battue par le Paris FC (0-2) lors de la 12e journée de Ligue 2, l’AS Saint-Étienne est restée scotchée à la 19e place du classement samedi. Les Verts sont plombés par une défense plus que perméable et rien n’y fait, que ce soit les changements appliqués par Laurent Batlles ou le retour du public à Geoffroy-Guichard. Dans les colonnes du Progrès, ce mardi, le coordinateur sportif du club, Loïc Perrin admet sa difficulté à traverser la période actuelle.

À lire aussi >> Caen – Olivier Pickeu : « J’ai besoin de voir des Vikings sur le terrain »

« Il y’a pas de hasard, si on est là, c’est qu’on le mérite. On a communiqué sur un projet de deux ans. On savait que ça allait être compliqué mais pas à ce point-là. Quand on change dix titulaires, il faut que les choses prennent. Ça ne se fait pas en un jour. »

Sur l’état de crise à l’ASSE : « C’est horrible. Nous, on est là depuis moins d’un an. Il y a eu la descente en mai dernier et même si les chances de maintien étaient infimes, je prends bien sûr ma part de responsabilité dans cet échec. Il ne faut pas croire que ce n’est pas dur aussi pour nous. On est tombé très bas et on a besoin du soutien de tous même si on sait qu’on va être critique. je ne regrette pas notre mercato de cet été. On a fait venir onze joueurs en sachant qu’il y aurait des manques à certains postes […] notamment les pistons où on a pas assez de solutions performantes. On cherchera aussi à se renforcer offensivement. On a vu que sans Jean-Philippe (Krasso), c’était plus compliqué. Un joker ? On regarde, avec les contraintes d’un marché franco-français. »

Sur le match face au PFC : « Ce match nous a fait mal dans le contenu. Jusqu’à présent, on ne peu pas dire qu’il n’y avait pas de choses intéressantes, notamment dans le jeu. Mais oui, on fait trop d’erreurs qu’on paye cash. En voulant se rassurer, on a fait un non-match. On n’a ni bien défendu, ni bien attaqué. […] La moitié des tirs cadrés que l’on subit se transforme en but. C’est trop. »

Photo ©Romain Biard/Icon Sport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *