Sur une série de quatre défaites consécutives, Laval a vu la zone de relégation se rapprocher grandement ces dernières semaines. Le déplacement à QRM ce samedi (19h) dans le cadre de la 9e journée de Ligue 2 contre un concurrent direct au maintien sera donc très important pour les Tango juste avant la trêve internationale. En conférence de presse, l’entraîneur Olivier Frapolli s’est exprimé vis-à-vis de la situation actuelle, avec une infirmerie bien remplie (7 absents) pour ne pas faciliter les choses.
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« On passe tout en revue. On écarte aucune hypothèse. Mes choix ne sont pas encore arrêtés pour samedi. Déjà, tout le monde a pris conscience de la situation. On a un groupe impliqué, expérimenté, concerné. D’ailleurs, l’ambiance à la reprise lundi était un peu pesante. On s’est tous mis dans le travail avec beaucoup de force et d’envie. On a travaillé très dur cette semaine pour aller prendre des points à QRM avant la trêve internationale, c’est important pour le moral. On remet en cause plein de choses : le système, la compo d’équipe… Mais on ne va pas révolutionner l’équipe en 4 ou 5 jours, et les solutions ne sont pas immenses dans la composition que je peux faire. Est-ce qu’il faut un électrochoc ? Non, ça serait si vraiment on avait une équipe qui ne se soit pas rendue compte de la situation. On a joué 8 matchs, il en reste 30. L’année dernière à la même époque après 8 journées on n’avait pas beaucoup de points. A l’instant où on parle, on est toujours dans les clous, même si on est juste. Un électrochoc, c’est si tu sens que les mecs n’ont pas percuté ou sont à-côté de leurs pompes mais ce n’est pas le cas. Le premier levier à activer, c’est de travailler plus fort. »
Photo Eddy Lemaistre/Icon Sport
