Le dialogue est toujours bloqué entre Rani Assaf, président du Nîmes Olympique et les Gladiators, principal groupe de supporters. Le premier souhaite la dissolution des seconds, et les seconds la démission du premier. Après une saison marqué par des boycott et des manifestations en ville, le conflit a repris de plus belle samedi, avec le refus de la part du club de laisser entrer les « GN » au Stade des Costières, pour assister à la réception de Bastia (0-0, 8e journée de Ligue 2). Ce mardi dans Midi Libre, le président enfonce le clou.
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« Notre position n’a pas changé depuis février dernier. Leur comportement et leurs idées n’ont pas changé. On s’est encore pris une amende cette saison pour des fumigènes. Tant que cette association n’a pas changé de logiciel, elle ne sera pas la bienvenue […] Qu’est-ce qu’ils ont fait depuis trois ans ? On leur demande simplement d’arrêter de craquer des fumigènes en tribune. On leur a demandé de signer une charte dans ce sens-là. Ils ont refusé ! S’ils la signent, ils peuvent venir au stade. Après le match face à Dunkerque, il y a eu des plaintes. Pour ce samedi, on attend le rapport des délégués. »
Interrogé sur l’éventualité de continuer sans les supporters, Rani Assaf rétorque : « Mais ce ne sont pas des supporters, ce sont des ultras. Un club de foot ne peut pas se faire tuer par ses ultras, ni diriger par eux. Regardez ce qui se passe en France. On est la risée de l’Europe car on est pas capable d’organiser des matchs sans incident, de faire une finale de Ligue des Champions. Il faut se poser les bonnes questions. Pourquoi on accepterait que les stades soient des zones de non-droit ? Les Gladiators, ce ne sont pas des bisounours. Je peux vous ressortir toutes les condamnations pour violence que certains ont eues. »
Crédit photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
