L’installation d’un nouvel entraîneur, dix recrues, un démarrage laborieux puis un véritable déclic offensif depuis les quatre dernières journées de Ligue 2 : Sochaux est déjà passé par plusieurs émotions avant de se hisser à la 3e place du classement ce week-end. Ce mardi dans L’Est Républicain, le directeur général du club, Samuel Laurent tire le bilan de l’été et dresse des perspectives pour la suite.
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« On avait besoin de changement. Notamment d’être beaucoup plus forts sur la ligne d’attaque et qualitativement de mettre la barre plus haut. Sans même parler de monter, c’est une année difficile avec quatre descentes cette saison et quatre la saison suivante, donc il est évident qu’on essaye de faire les choses au plus vite. Cette année, la barre reste franchissable, l’année prochaine, ce sera plus compliqué avec les descentes de quatre clubs de Ligue 1. On veut être dans les cinq premiers et obtenir le meilleur résultat possible, ce qui veut dire qu’on ne s’interdit pas de rêver. Cela implique d’y mettre les moyens. »
Sur le recrutement d’Ibrahim Sissoko, malgré la concurrence d’autres clubs : « Cela montre qu’on travaille sérieusement et que notre projet n’est pas financier mais sportif […] On veut créer une colonne vertébrale aussi balaise que possible On essaye de se densifier, pour avoir une équipe qui ne bougera plus et qui aura l’habitude de jouer ensemble. »
A propos de la masse salariale, en hausse : « Bien sûr qu’on doit monter très vite, mais ce n’est pas le déficit structurel qui l’implique ! Sans confondre vitesse et précipitation, on essaye de monter le plus vite possible. Sur le déficit structurel, nous avons des actionnaires qui savent ce qui se passe, qui sont là pour nous soutenir et qui le font très bien. Ce n’est pas une affaire de chiffres. Est-ce qu’on peut garder un tel déficit ou encore l’augmenter ? Oui, bien sûr. On ne s’est pas mis une corde au cou. »
Enfin, Samuel Laurent aborde le cas de son latéral, Valentin Henry, annoncé à Dijon en fin de mercato et non convoqué lors des quatre derniers matchs : « Valentin Henry avait des envies d’ailleurs dont il ne s’est pas caché, ce que j’ai trouvé un peu limite de part et d’autre, mais Dijon nous a habitué à cela. Il y a eu des approches mais pas d’offre concrète. Ce n’était pas très habile de sa part car il est dans le groupe et il n’en sortira pas. A lui de se remettre la tête à l’endroit et de performer sur le terrain. »