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Auxerre – Jean-Marc Furlan : « On ne peut que se libérer et jouer notre football, ne pas se prendre la tête »

Auxerre est prêt pour aller chercher la Ligue 1 ! Après le match nul lors du barrage aller jeudi (1-1) contre Saint-Etienne, le club de Ligue 2 devra savoir marquer sur la pelouse de Geoffroy-Guichard et ne pas perdre. Avant cette rencontre cruciale, l’entraîneur Jean-Marc Furlan s’est exprimé en conférence de presse.

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« Moi, perso j’ai très bien récupéré car je n’ai pas joué ! (rires). Quand on a match tous les trois jours, on a envie de faire un peu de turnover. Le match le plus pénalisant, c’est le 3e match. Les jambes sont très lourdes. Quand tu arrives fin mai, après 12 mois de compétition, on peut penser que les jambes sont moins bonnes même si on a terminé de façon très tonique jeudi. On ne peut pas répondre de manière catégorique et affirmative sur l’état de forme des joueurs sur le plan physique. Sur le plan mental, le groupe a envie et ça se ressent. Le plan athlétique, c’est une question à laquelle je ne peux pas répondre sauf si je fais 10 changements, mais ça c’est autre chose. Notre palette de choix n’est pas large et très développée avec 13-14 joueurs, mais c’est aussi bien car ça crée une forte solidarité.

On va dans le Chaudron, ce sera un match très difficile, avec une ambiance importante. Je redoute les individualités de Saint-Etienne. Ou on gagne à l’extérieur, ou il faut faire 2-2. Sur le plan psychologique, il ne faut pas le prendre de manière morose ou triste. Il faut s’éclater, s’amuser. L’indécision du résultat vaut autant pour Sainté que pour nous. Il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte… Sainté est très bon en contre, comme beaucoup d’équipes. C’est le format type du foot français. Nous, on ne peut que se libérer et jouer notre football, ne pas se prendre la tête pour aller chercher un excellent résultat. Je ne voulais pas faire les barrages, je voulais monter directement (sourire). Mais je n’ai pas connu une telle euphorie sur 3 ou 4 matchs, même si j’ai vécu des moments fantastiques à Brest. Mettre 30 minutes pour faire 200 mètres en bus, c’est assez impressionnant ! »

Crédit photo : Christophe Saidi/ FEP/Icon Sport

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