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Ligue 2 – Pablo Correa sur la situation de Nancy : « On peut craindre encore pire »

La situation est critique à Nancy, qui depuis quelques semaines, n’arrive plus à rien et l’enlise vers une relégation historique. A l’aube de la 33e journée de Ligue 2, les Nancéiens sont 10 points derrière le barragiste. Cette situation catastrophique alerte bon nombre de personnes attachées à l’ASNL, comme son ancien joueur et coach Pablo Correa. Pour lui, un échec n’est pas fatal pour un club de foot, mais l’incompétence de certains dirigeants est une vraie menace pour la survie du club.

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« Je pense que cette saison, on a commencé sur quelque chose de nouveau. On ne peut pas dire que c’est la « suite » de l’ASNL puisqu’il y a eu des changements partout. Je regarde ça avec beaucoup d’incertitudes déjà, par rapport à l’avenir. Les choses que l’on voit ne sont pas en accord avec la communication du club depuis le début de cette année. C’est plus inquiétant qu’un échec. L’échec fait partie du jeu. Ce n’est pas le fait que Nancy descende en National 1 qui m’inquiète, même si j’aimerais voir mon club jouer les premiers rôles… Ce qui m’interpelle, c’est la suite. Être en National, c’est un échec mais on peut rebondir. Mais si la courbe continue dans le même sens, on peut craindre encore pire. »

Un renouveau qui tourne mal

« Un projet de jeu qui faisait le projet du club, je n’ai jamais vu ça de ma vie ! Le club n’a pas de projet, le centre de formation n’est pas laissé à l’abandon mais presque… Sur le terrain, c’est un échec. Même si je parle beaucoup de ce qu’il y a à l’extérieur, le grand échec est sur le terrain. On peut mettre l’entraîneur que l’on veut, il n’y a pas le niveau, pas d’humilité, et ça c’est le plus grave. L’ASNL joue rarement comme une équipe qui joue sa vie ! Les joueurs qui sont là, tous les observateurs disent qu’ils n’ont rien à faire à Nancy. Ce sont des gens qui les ont amenés là. Les joueurs ne sont pas venus d’eux même ! Et quand on voit ce que montre l’équipe sur la durée du championnat, on a le droit de se poser des questions sur les compétences des gens qui font ce projet. Cette année là, c’était l’année du renouveau. Malheureusement, on ne voit du nouveau que pour le pire, pas pour le meilleur. »

Source : francebleu.fr

Crédit photo : Icon Sport

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