En tête de Ligue 2, Toulouse est à quelques matchs d’un triomphe cette saison, avec au cœur du succès, quelques joueurs quasiment inconnus en France à leur arrivée (Van den Boomen, Healey, Spierings, Ratao, Desler etc). Les Violets, sous la direction de Damien Comolli ont opté pour une stratégie de recrutement basée sur les données statistiques, avec un certain succès. Dans le Télégramme, quelques initiés dévoilent quelques aspects de la méthode toulousaine.
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Vincent Davasse, data analyst indépendant dépeint une certaine forme d’intransigeance au TFC : « Je refuse de faire des compromis. Si on part du principe qu’un joueur doit être noté 8 ou 9/10 sur tel ou tel critère, hors de question d’en prendre un qui ne serait qu’à 7,9 ».
Plus loin, Sébastien Ranc, agent de joueurs décrit l’attitude proactive du club : « Le responsable du recrutement de Toulouse (Brendan MacFarlane), je le connaissais très bien quand il était à Brentford. Mais maintenant, il est injoignable. Je pense qu’ils ont décidé de moins parler avec les intermédiaires et de démarcher uniquement les joueurs qu’ils trouvent avec leur machine. »
Mieux vaut travailler avec ses idées que celles des autres. C’est en somme le contraire de ce qui se passe à Nancy selon l’Est Républicain qui rappelle l’origine des trois recrues hivernales : « Antonin Bobichon, c’est un plan de Benoît Pedretti ; Yeni Ngbakoto, une opportunité venue du coach Albert Cartier : Thomas Fontaine, lui, était proposé à tous les clubs de L2. » Pourtant, l’ANSL de Gauthier Ganaye annonçait également un recrutement basé sur les « datas », avec manifestement une application et des résultats différents.
Crédit photo : Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport