Aligné 28 fois sur 31 possibles en Ligue 2 avec le Dijon FCO cette année, Daniel Congré ne semble pas donner de signe d’usure, lui qui fête ce mardi ses 37 ans. Le défenseur central a peut-être eu quelques idées après avoir été associé à Montpellier à Vitorino Hilton, le recordman de longévité de la Ligue 1 (43 ans); Dans l’édition de ce mardi du Bien Public, le capitaine bourguignon livre les clés d’une telle endurance.
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« J’espérais, sans me mettre de pression, jouer le plus longtemps possible, c’est une certitude, mais de là à atteindre cet âge, je ne l’avais pas vraiment imaginé. D’autant plus qu’à mes débuts, quand je signe mon premier contrat professionnel, dans toutes les statistiques, on entend que la durée moyenne d’une carrière professionnelle c’était grosso modo sept ans. La passion est là et elle est toujours là. C’est dur de se lever le matin, tous les jours de sa vie, sans être passionné. Je suis un grand privilégié. On a la chance d’avoir réalisé notre rêve et il faut s’en rendre compte. Il y a l’hygiène de vie aussi. Forcément, plus on avance en âge et plus les excès se payent. Il y a plusieurs paramètres : l’alimentation, l’hydratation, le repos… Il y a aussi un paramètre où on n’est pas décideur : une partie de génétique. Il y a des joueurs qui ne pourront pas, malgré tous les efforts possibles, jouer à l’âge de « Vito » (Hilton). Certains, leurs corps dira stop avant. »
Alors, Daniel Congré jouera-t-il jusqu’à ses 40 ans ? « Ce serait symbolique et une belle preuve de longévité. Mais je ne me fixe pas d’âge limite. Je me dis simplement : tant que mon envie sera là et tant que je serai performant, je continuerai à jouer. Aujourd’hui, je ne vois pas encore l’horizon s’assombrir. […] J’ai l’impression que ça se professionnalise plus, qu’il y a plus de responsabilisation des joueurs. Avant que je commence, il y avait beaucoup de joueurs qui fumaient par exemple. Aujourd’hui, ça n’arrive quasiment plus. Il y a beaucoup plus d’exigence. »
