Ce lundi soir, Nancy recevait Ajaccio dans le cadre de la 31e journée de Ligue 2 (0-2). Retrouvez la première réaction du coach lorrain Albert Cartier en conférence de presse.
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« Il n’a pas manqué de justesse en première période. Il a surtout manqué plus d’opportunités. Nous avons tardé à amener le ballon dans leur surface. Plutôt que d’appuyer sur le bouton, nous avons été trop prudents. Nous n’avons pas lâché assez de ballons dans cette surface, et ainsi mettre ces joueurs en difficulté. Même si c’est une bonne équipe. Je pense que cet adversaire était prenable ce soir par une petite équipe de Nancy. Je sais qui je suis. Je ne suis pas en train de dire que je suis en rivalité avec mon adversaire du soir. Mais non, nous avons été trop gentils. On ne fait pas assez mal. On aurait pu véritablement les inquiéter et les mettre en difficulté. Mais, bon, je suis payé pour entraîner et prendre les décisions sportives. J’en assume les conséquences. Je ne me cache pas derrière. C’est ça être aussi rigoureux. Je continuerai à travailler comme ça. C’est ma façon de faire. Ca plait ou ça ne plait pas, mais je suis comme ça.
Le coup-franc de Bobichon n’est pas le tournant du match. C’est le football. De telles occasions, nous aurions pu nous en créer 2-3 de plus. Le tournant, c’est justement de ne pas se créer des occasions en plus grand nombre. La responsabilité, aujourd’hui, n’incombe pas aux joueurs. Ce n’est pas vrai. Je défends mes joueurs. Je n’ai pas les meilleurs joueurs, mais je les défends. Je ne les accable pas dans un moment comme ça.
Il faut que l’on aille chercher les résultats à l’extérieur. Dès samedi à Sochaux. C’est un adversaire difficile, mais il faut faire quelque chose là-bas. C’est notre job. Il y a ce que la vie t’a donné, et ce que tu en fais. Ce sont les deux choses-là qui font ce que tu es. C’est comme ça qu’il faut vivre le football et la vie que nous avons. C’est une vie que j’aime, et qui me plaît. Elle peut paraître injuste par moment. Mais je suis là pour affronter. Les obstacles ne font que renforcer ma détermination. Et, aujourd’hui, je pense que l’on a eu un arbitre catastrophique. Le mec, c’était catastrophique. Il a fait déraper le match. Il ne comprend rien. Il ne sent rien. Ce n’est pas la première fois que je l’ai. Il ne sent pas les trucs. Il faut accepter d’avoir ce genre d’arbitre qui vous arbitre. Ce n’est pas qu’il n’est pas avec nous, ou contre, mais il ne comprend rien sur le terrain. »
Source : France Bleu Sud Lorraine
© Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
