Il fait partie des hommes de l’ombre indispensables dans les clubs professionnels qui permettent de gérer tous les détails de la préparation du vestiaire et d’être aux petits soins pour les joueurs. Intendant de Nancy depuis 2004 et présent au club depuis trois décennies, Michel Jadot a tout connu avec l’ASNL. Et les heures sombres d’aujourd’hui en Ligue 2 avec la menace d’une relégation en National 1 pèsent lourd, comme il le confie dans un entretien accordé à L’Est Républicain.
A lire aussi >> Nancy – Giovanni Haag : « Il faut au moins gagner deux des trois prochains matchs »
« La situation actuelle du club ? Cela me fait très mal. Ça me rend malade au point d’être suivi par un médecin. J’essaie de relativiser avec ce qu’il se passe en Ukraine par exemple mais c’est plus fort que moi. Les nouveaux actionnaires ont commis pas mal d’erreurs, mais le club était déjà en difficulté avant la vente. Je veux garder espoir, même si on descend. J’espère que tout coeur qu’Albert Cartier sera l’entraîneur la saison prochaine en Ligue 2 ou en National. Il est compétent, il connaît l’histoire de l’ASNL et il ne compte pas ses heures. Tu arrives à 8h du matin en Forêt de Haye, il est déjà là ! Il faut de la stabilité sportive. J’aimerais voir Albert Cartier en duo avec Benoît Pedretti. L’ASNL a besoin de bons mecs comme eux pour retrouver des valeurs et une identité. »
