L’USL Dunkerque vit sa deuxième saison consécutive en Ligue 2. Alors que le club continue de se structurer pour répondre de mieux en mieux aux exigences du monde professionnel, l’équipe lutte pleinement pour acquérir de nouveau son maintien. Après le joli succès devant Dijon (2-1), le directeur général Edwin Pindi a accordé un entretien à MaLigue2 afin de faire le point sur plusieurs axes importants du développement de l’USLD.
A lire aussi >> Ligue 2 – Statistiques : Dunkerque au sommet de la vague
Crédit photo : USL Dunkerque
MaLigue2 : Edwin, après la défaite à Nancy (2-0) le groupe a bien réagi contre le DFCO. C’était important pour permettre au club de bien se relancer dans cette lutte pour le maintien…
Edwin Pindi : Oui, complètement. Je n’irais pas jusqu’à dire que l’USLD va bien, ça je le dirais quand l’USLD sera maintenue en fin de saison (sourire). Néanmoins, on a abordé cette année 2022 d’une façon qui nous permet de grappiller des points et de recoller. On a longtemps été relégable, et on l’est encore, si ce n’est que nous sommes barragistes. On est sur une série positive pour le moment. Sur 7 matchs, nous avons trois victoires, deux nuls et deux défaites. On a pris 11 points sur les 21 possibles dans cette période, c’est un tableau de marche qu’il faut continuer à garder car on sait que la lutte sera âpre et compliquée jusqu’au bout. Aujourd’hui, on arrive à avancer depuis le mois de janvier mais on voit qu’en Ligue 2, tous les matchs sont très difficiles pour tout le monde ! Nous, on est préparés pour lutter jusqu’au bout du bout quoi qu’il arrive. Mais depuis le début d’année 2022, on peut dire que c’est positif. On avait démarré le 22 janvier contre Sochaux (0-0) après les matchs reportés par le Covid. Il ne faut surtout pas se relâcher, mais de toute façon quand on doit se déplacer à Toulouse (lundi soir), le relâchement ne peut pas exister face à l’ogre du championnat. On va jouer notre chance évidemment.
On sent qu’il n’y a jamais eu de panique même dans les moments plus difficiles cette saison. Dunkerque est d’ailleurs l’un des seuls clubs du bas de tableau à ne pas avoir changé de coach, c’était un choix fort également de maintenir la confiance dans le travail de Romain Revelli ?
Tout à fait. On est armés pour se maintenir, c’est l’objectif du début de saison. Ce n’est que notre deuxième saison à ce niveau, il ne faut pas oublier que nous avons attendu 24 ans avant de remonter en Ligue 2 entre 1996 et 2020. On est un petit club de Ligue 2, on le sait, on l’assume. On se développe, on se construit. Ce qui est certain, et le président l’a martelé, c’est qu’on accorde toute notre confiance en Romain Revelli. On l’a choisi pour aller au bout de cette saison, et même pour deux ans. On sait qu’on a moins de moyens que les autres, et que c’est dans notre ADN de devoir jouer le maintien. Notre slogan, c’est « Contre vents et marées » donc on est toujours parés à devoir lutter. On souhaite avoir de la continuité avec Romain qui garde toute notre confiance depuis le début de saison.
« Avec le stade, on est entré dans une autre dimension pour les Dunkerquois »
La saison dernière, les joueurs n’ont finalement presque jamais eu à devoir gérer une position de relégable au classement car ils avaient surfé sur leur promotion pour bien démarrer. Le principal changement entre les deux premières années en Ligue 2 se situe à ce niveau-là ?
Contenu réservé aux abonnés
La suite de ce contenu est réservée aux abonnés. Pour le consulter, vous avez la possibilité de regarder une vidéo de quelques secondes ou de vous abonner pour soutenir MaLigue2.
MaLigue2 vous offre le meilleur du football de seconde division sans interruption.
Abonnez-vous dès 1€25/mois
- Accéder à 100% des contenus en ligne
- L'absence de publicités pendant votre navigation
- Soutenir un média indépendant
Déjà abonné ? Se connecter
