Troyes a pris l’eau à Brest dimanche après-midi lors de la 24e journée de Ligue 1. Dans tous les sens du terme. Sous un déluge de pluie au stade Francis-Le Blé, l’ESTAC s’est lourdement inclinée face au Stade Brestois 29 (1-5). Cinq rencontres après la prise de fonction de l’ancien entraîneur de Quevilly-Rouen, Bruno Irlès, il semble que le vase soit déjà prêt à déborder. L’édition de ce mardi de L’Est-Eclair consacre un long dossier au « tollé général » contre le coach.
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Quatre points pris en cinq rencontres, si le bilan du premier mois de Bruno Irlès à la tête du club champenois est loin d’être idéal, il n’est pas excessivement mauvais pour un promu qui lutte pour le maintien (l’ESTAC est 16e). Néanmoins les suiveurs du clubs déplorent une absence de progression dans le jeu et une direction tactique opposée au « City game » prôné au sein du centre de formation. Toujours d’après le quotidien régional, les choix de de composition (Salmier latéral droit, Biancone ailier, etc) interpellent non seulement les supporters, mais aussi les joueurs. A QRM, en Ligue 2, Bruno Irlès avait tâtonné jusqu’à fin novembre avant de trouver une formule efficace et un rythme de croisière. Enfin, la personnalité même de l’entraîneur est jugée « hautaine » alors que le départ de Laurent Batllès, très populaire, n’a pas vraiment été digéré. Après la débâcle de Brest, une remise à plat est déjà nécessaire : une réunion aura lieu entre le coach et les cadres du vestiaire mercredi pour aborder le jeu de l’équipe et le contenu des entraînements.
Interrogé par l’Est-Eclair, le directeur sportif du club, François Vitali vient au secours de son entraîneur : « Les critiques peuvent s’entendre car on critique toujours quand on ne gagne pas. par contre, Bruno essaie de mettre en place des choses et ce n’est pas aussi simple. Notre mission, c’est de l’accompagner dans ce qu’il met en place, ce qui nous semble des éléments importants pour permettre le maintien. C’est perturbant car on a du mal à le sentir ou à le voir, même si on a eu deux clean-sheets contre Montpellier et Metz. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on le condamne très rapidement. On ne donne pas l’opportunité à quelqu’un de mettre quelque chose en place sachant qu’il a eu des Covid, des joueurs à la CAN, des recrues tardives. »
Concernant les relations entraîneur-joueurs : « Il n’y a pas d’abcès à crever. Un entraîneur est arrivé parce qu’avec l’actionnaire et après discussions avec Laurent Batllès, on a décidé de changer les choses. Une personne est arrivée avec des idées, qui correspondent à l’objectif qu’on se fixe. Forcément, ça perturbe. L’adaptation a un impact sur les joueurs ; ce n’est pas facile car ils ont vécu pendant deux ans et demi avec des principes de jeu et certaines choses. Quand tu gagnes les matchs, la perturbation ne dure pas car les victoires convainquent […] Tout le monde doit accepter que cette structuration soit un élément clé de la réussite. »
attendons après la venue de Marseille , deux matchs très difficiles, et on fera les comptes. Je pense que l'on ne joue pas trop devant, en profondeur en une passe Trop de latéral, de passe au gardien, qui laisse le temps a l'adversaire de se replacer On ne monte pas assez sur le porteur de balle, on laisse faire. Le milieu est primordial, on perd trot de ballon avec des passes "molles" Tout est à revoir, moins de beau jeu, moins tendres vive l'estac................en ligue 1