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Dunkerque – Romain Revelli : « Avec cinq ou six places de plus au classement, nous aurions continué d’attaquer notre adversaire »

L’opération maintien de l’USL Dunkerque prend forme. En grande difficulté fin 2021, les Maritimes ont signé deux victoires d’affilée début février, la dernière en date contre Rodez (2-0) lors de la 24e journée de Ligue 2. L’entraîneur Romain Revelli revient sur ce succès sur le site officiel du club. Il explique notamment  quelques-uns de ses choix tactiques en cours de rencontre.

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« Comme nous menions (2-0), la logique aurait voulu que nous remplacions Malik Tchokounte par un attaquant. Même si nous étions devant au score, on s’était rendus compte que nous prenions des passes à l’intérieur du jeu, puisque nous n’avions que deux milieux face à leur trois voire quatre joueurs, lorsque leur deuxième attaquant venait. Nous, on voulait fermer le cœur du jeu. Le hasard a fait que la sortie de Malik Tchokounte, qui était fatigué, a accéléré le choix de verrouiller ce milieu de terrain. Faire entrer Bilal Brahimi à la place d’un attaquant ne doit pas être vu comme un choix purement défensif. Encore une fois, on prenait beaucoup de passes à l’intérieur et nous avions déjà trois joueurs offensifs sur le terrain. En faisant Bilal Brahimi à ce moment précis du match, ça a permis de libérer nos deux relayeurs, à l’image d’Iron Gomis qui nous permettait, par moments, de pouvoir attaquer avec quatre joueurs. Donc, finalement, l’entrée de Bilal Brahimi n’était pas qu’un choix défensif. Je pense qu’avec cinq ou six places de plus au classement, nous aurions continué d’attaquer notre adversaire. Dans notre situation, en menant de telle manière au score, nous étions déjà prudents quant au fait de gagner nos duels. Il y a aussi une différence, puisque l’équipe de Rodez, aussi, a été meilleure. Elle a changé de système et nous a forcés à défendre. Dans un match, on ne peut pas toujours attaquer, il faut accepter qu’il y ait un adversaire.  »

Crédit photo ©Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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