Championnat

Ligue 2 – Auxerre en (re)conquête face à Nancy

Avec un seul succès sur ses cinq derniers matchs, l’AJ Auxerre marque le pas en haut de tableau et voit les deux premières places s’éloigner petit à petit. L’occasion est donc belle pour le club icaunais de repartir de l’avant face à la lanterne rouge Nancy ce samedi (19h) dans le cadre de la 24e journée de Ligue 2. Un premier tournant dans cette deuxième partie de saison, où un faux-pas serait évidemment mal vécu par les supporters de l’AJA.

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Jean-Marc Furlan aime à répéter que l’important dans une saison est de savoir bien gérer le money-time, comprenez par là les 10 derniers matchs décisifs quand la pression de l’enjeu se fait la plus ressentir. Oui, mais d’ici là, Auxerre devra d’abord rester accroché au bon wagon. Car pour le moment, le train vers la Ligue 1 commence à filer doucement, sans Birama Touré et ses coéquipiers comme passagers. La dernière victoire de l’AJA remonte au 8 janvier dernier, soit plus d’un mois, sur la pelouse de Grenoble (0-1). Le nul à Ajaccio (0-0) ou les revers face au Havre (2-3) et Paris (1-2) ont encore démontré les difficultés icaunaises face aux concurrents directs.

Le Covid ne doit plus être une excuse

De ce fait, Auxerre ne dispose pas vraiment de marge d’erreur contre les adversaires de deuxième partie de tableau. Et le partage des points concédé à Guingamp (1-1) n’est donc pas une bonne opération. D’autant que les Ajaïstes apparaissent moins inspirés, moins saignants qu’en première partie de saison. «  L’état de forme, c’est autre chose. On a beaucoup de joueurs qui sont en deçà. C’est hors de notre contrôle. C’est quelque chose qui nous met dans le doute (…). Par rapport à ce qu’on a vécu avec les tests tous les matins, l’absence de match, puis trois rencontres dans la semaine… Je me suis dit « Jean-Marc, tu vas morfler grave jusqu’en mi-février » ! », s’inquiétait le coach en amont du déplacement breton. Touchée par le Covid comme beaucoup d’autres formations, l’AJA semble un peu trop se cacher derrière cet argument, quand Nîmes ou Niort, eux-mêmes contrariés par le virus, ont enchaîné les belles performances.

Un état d’esprit conquérant à affirmer

Avant un déplacement dans les Deux-Sèvres, Auxerre devra donc d’abord écarter Nancy samedi. Et on sent venir le terme de « match menace » dans la bouche de Jean-Marc Furlan à plein nez. Car l’ASNL n’a plus grand-chose à perdre désormais, largué au classement et dans l’obligation d’aller prendre des risques pour obtenir des victoires. Le projet pérenne cher à JMF se construit depuis 2019, et ne peut plus être une excuse non plus au moment de devoir gérer la pression des matchs tournants pour un candidat à l’accession après deux ans et demi de travail commun. Si l’humilité et la prudence sont indispensables dans le football de haut niveau, l’esprit de conquête doit l’être également. Et pour une fois, on aimerait entendre un discours offensif de la part du coach icaunais. Car il ne faut pas se mentir : Auxerre est largement supérieur cette saison à Nancy dans tous les domaines. Mais ça, il faudra le confirmer sur le terrain de manière collective, sous peine de voir l’Abbé-Deschamps s’impatienter !

Crédit photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

Vos commentaires :

  1. Francis

    Un article clair et objectif ! Il est évident que l'AJA marque le pas et surtout est de façon incompréhensible incapable de rivaliser avec ses concurrents directs, les résultats parlent d'eux-mêmes. Alors les gentils commentaires, les excuses réchauffées, les messages positifs, c'est bien, mais c'est assez et surtout très insuffisant pour insuffler cet esprit de "conquête" et d'envie, nécessaire à faire la différence et se dépasser ! Le Maternage à ses limites et certainement pas sa place dans un club de foot dont l'ambition déclarée et affichée est la monté ! Mr Furlan une mutation de Maman gâteau (voir gâteuse radoteuse) vers le Père fouettard est nécessaire, même si la profondeur de banc est faible (et c'est un euphémisme), il y à des jeunes me semble t'il qui ont surement envie de courir et de se "défoncer" dans le bon sens du terme sur le terrain ! L'envie et la conviction sont les clefs de la bataille et de la réussite d'un projet.

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