En théorie, les équipes qui attaquent le plus et qui se présentent le plus souvent dans la surface de réparation adverse obtiennent le plus de penalties. Si la réalité ne dément pas ce principe, elle n’y colle pas tout à fait non plus. Et pour cause, le football n’est pas toujours juste, ni même logique. Il paraît que c’est ce qui fait son charme. Ce lundi, l’Observatoire du football du Centre International d’Etudes Sportives (CIES) publie une analyse de la fréquence des penalties obtenus, depuis la saison 2018/2019.
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Sans surprise, Toulouse, meilleure attaque de Ligue 2 affiche la meilleure moyenne avec un penalty obtenu toutes les 346 minutes juste devant. le Stade Malherbe de Caen. Le club normand est même le club qui affiche le meilleur ratio « penalty obtenus / grosses occasions » avec un coup de sifflet toutes les 18 occasions (l’institut ne précise pas ce qui caractérise une « grosse occasion »)
A l’autre extrémité du classement, Dijon ferme la marche avec un penalty sifflé en sa faveur toutes les 1006 minutes (1 toutes les 44 occasions). Guingamp déplore le pire ratio avec un seul penalty toutes les 47 actions (1 pour 923 minutes). En d’autres termes, le DFCO et l’EAG doivent venir deux fois plus souvent dans la surface adverse pour obtenir autant de penaltys que Toulouse ou Caen. Auxerre et Ajaccio pointent aux 17 et 18e place.
