Qualifié mais pas souverain. Le Toulouse Football Club a remporté son 16e de finale de Coupe de France sur la plus petite des marges (1-0) sur la pelouse de Cannes (N3) dimanche. L’essentiel est assuré avec la qualification mais les Violets ont été loin de survoler la rencontre, face à une équipe qui avait déjà fait tomber deux autres formations de Ligue 2 (Rodez, Dijon). Averti pendant la rencontre, Philippe Montanier a montré quelques signes d’agacement. Interrogé par la Dépêche du Midi, l’entraîneur a détaillé les raisons de sa frustration.
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« J’ai beaucoup de regrets parce qu’après notre ouverture du score, on a des balles de break incroyables. On doit se mettre à l’abri. Et tant qu’il n’y a qu’un but d’écart, le scénario est identique : l’adversaire jette toutes ses forces dans la bataille. Bref, content d’être qualifiés mais insatisfait de notre rendu offensif. Si les garçons avaient été plus efficaces, la fin de la rencontre aurait été plus facile. De véritables occasions à 7-8 mètres du but, je ne les compte plus… Je ne vois pas de raison particulière à part le manque d’adresse et de clairvoyance de nos attaquants dans cette zone-là. »
En outre, Philippe Montanier a regretté l’état du terrain du stade Pierre-de-Coubertin : « J’ai rarement vu une pelouse si mauvaise ! ». D’après lui, c’est l’état du terrain qui a causé la blessure de Brecht Dejaegere (cheville). La sortie de Stijn Spierings à la pause était également due à un pépin physique (ischio-jambier), tout comme celle de Ratao (quadriceps).
Crédit photo : Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport