En dépit de la 19e place de son club et les cinq points de retard sur le premier non-relégable, Demba Thiam est confiant. Le défenseur de l’USL Dunkerque est apparu très décontracté dans un entretien livré à La Voix des Sports. L’homme qui n’a découvert la Ligue 2 qu’à trente ans a été élu meilleur joueur de son équipe en 2021, devant Malik Tchokounté et Alex Maraval.
« La Ligue 2, c’est plus technique, le jeu est plus posé. Le National 1, c’est « box to box ». Ça envoie. Quand on aime ça, ça ne pose pas de problème. Je m’adapte à tout. J’aime faire les efforts. J’ai joué arrière gauche, dans l’axe, à droit, comme piston… Le coach sait où m’utiliser. Je ne vais pas dire : « je veux jouer à cette place » ou quoi que ce soit. »
Son entraîneur, Romain Revelli, rétorque : « Je pense qu’il est mieux piston droit, à mon avis. C’est un juste équilibre. Il se sent plus couvert. Quand il est latéral droit, il se peut qu’il se dise qu’il fait partie de quatre défenseurs, qu’il n’y a pas trois centraux derrière lui. On sent qu’il nous fait de très bons matchs défensifs, mais des fois, j’en attends plus. »
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Le défenseur des Maritimes a conscience de la situation de son club mais n’est pas inquiet pout autant : « Ce qui est bien, c’est qu’on est soudés. On sait qu’on est en manque de résultats, mais on a un groupe qui vit bien malgré ce qu’il se passe. S’il restait 6 ou 7 matchs et qu’on était dans cette situation, je ne serais pas comme je le suis maintenant. Là, je sais qu’il en reste beaucoup. Tout peut se passer, c’est pour ça que je reste aussi serein. Les supporters qui sifflent ? Faire abstraction, c’est dur. Tu gagnes trois matchs et on est 10e, ils vont chanter avec toi. Tu perds, il faut être là aussi. C’est compliqué. Démission, démission… Tu ramènes Mourinho, rien ne va changer ! Il faut rester ensemble. »
Ayant commencé sa carrière de footballeur assez tard, Demba Thiam ne se pose même pas encore la question de la retraite : « J’ai 32 ans, mais je ne suis pas du genre à me dire : « il me reste tant d’années de foot ». Non. Moi, dès que mes jambes vont me dire « Demba, stop », eh bien stop. Là je suis très bien, je me sens très bien, je n’ai pas eu beaucoup de galères physiques, dieu merci. »
Source : La Voix des Sports.