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Ligue 2 – A Valenciennes, les entraîneurs passent mais les problèmes restent les mêmes…

Relégué en 2014 en Ligue 2, Valenciennes n’a jamais réussi depuis à se mêler dans la lutte pour la montée. Olivier Guégan était l’entraîneur avec le plus de stabilité de l’ère Eddy Zdziech. Mais après deux saisons et 14 matchs de championnat dirigés, l’entraîneur a été remercié, faute de résultats. Au final, l’ancien coach de Reims n’aura pas non plus réussi à faire franchir ce cap au club nordiste, comme l’ensemble de ses prédécesseurs. Un nouveau chapitre s’ouvre au VAFC, toujours accompagné d’autant d’incertitudes.

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Une septième place au moment de l’arrêt des championnats en 2019-2020 à cause du Covid, et le statut de meilleure défense de Ligue 2. Au terme de la première saison – enfin 28 journées – d’Olivier Guégan sur le banc, les espoirs de voir de nouveau Valenciennes comme un outsider à l’accession étaient permis au Hainaut. Finalement, la deuxième saison, bien qu’il y ait eu quelques coups d’éclats, se sera soldée par une décevante 11e place. Plombé par les blessures et la vente au mois d’avril de Kevin Cabral en MLS, le VAFC ne répond plus et termine laborieusement son championnat, en regardant encore une fois de loin les meilleurs se battre pour le Top 5.

Un mercato d’été qui laisse à désirer

Les espoirs de Guégan d’obtenir des renforts conséquents pour étoffer son effectif resteront vains malgré la meilleure vente de l’histoire du club avec Cabral. Hormis Mathieu Debuchy, libre, venu apporté son expérience en fin de carrière, le même schéma se répète au mercato d’été : des gardiens prêtés (Chevalier et Allagbé), des joueurs à la relance (Yatabaré, Ayité, Ouattara, Lecoeuche)… mais pas vraiment de tauliers. Pas de quoi, en tout cas, répondre aux attentes du coach et des supporters, conscients que malgré le discours du président de viser le haut de tableau répété inlassablement, la réalité se situe assez loin de cette ambition. Les prestations à la maison en sont le symbole. Valenciennes n’effraie personne dans son antre, lâche trop de points. Les contenus ne sont pas mauvais, mais le tout manque d’agressivité pour faire basculer les scores en sa faveur.

Au tour de Delmotte

Christophe Delmotte, qui dirigeait la réserve, a endossé, pour le moment, le costume d’entraîneur principal en Ligue 2. Lui a l’intention de bâtir sur la durée, mais ce n’est pas vraiment ce qui ressort du management d’Eddy Zdziech depuis son arrivée. Casoni, Le Frapper, Hadzibegic puis Ray ont tour à tour été intronisés. Aucun d’entre eux n’a véritablement trouvé la bonne formule. Au mieux VA vivait une saison paisible loin du maintien. Au pire des sueurs froides étaient encore présentes jusqu’à la 38e journée pour espérer ne pas tomber plus bas. Changer autant d’entraîneurs n’est sans doute pas la solution, mais encore faut-il que celui-ci dispose des réels moyens de ses ambitions pour mener à bien sa mission…

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