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Sa longévité, son statut de meilleur buteur en activité, son attachement à l’AC Ajaccio… Entretien ML2 avec Riad Nouri

Il est le meilleur buteur de Ligue 2 en activité. Trois ans après son dernier doublé dans ce championnat, Riad Nouri a de nouveau eu le bonheur de marquer à deux reprises contre Nancy (2-0) lors de la 13e journée. Un succès qui conforte un peu plus la place de l’AC Ajaccio dans le Top 5. Avant un déplacement à Pau, le milieu offensif nous parle de sa longévité, de son attachement à l’ACA et de son rêve de connaître un jour une accession en L1.

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Crédit photo : AC Ajaccio

MaLigue2 : Riad, votre dernier doublé en Ligue 2 remontait au 28 septembre 2018 avant celui inscrit samedi contre Nancy…

Riad Nouri : Je me ne souvenais plus de la date, trois ans ça faisait un petit moment (sourire). Il y a eu pas mal de changements dans cette période-là, j’ai joué en Turquie entre temps. Cela fait plaisir de mettre deux buts, mais c’était surtout de gagner ! Confirmer après un revers à domicile contre QRM. On l’a très bien fait. Cette fois c’est moi qui ait eu l’opportunité de marquer à deux reprises, la prochaine fois ce sera un autre. Dans cette équipe, tout le monde tire vers le haut, c’est ce qui est bien cette année.

Vous tordez aussi le cou à l’idée reçue du joueur qui décline passé la trentaine puisque à 36 ans, vous êtes toujours aussi performant avec l’ACA !

Mes meilleures saisons, je les ai faites après 30 ans. Si on s’entraîne dur, si on fait les efforts aussi en-dehors des entraînements. Par contre si on déconne arrivé à un certain âge – même si je n’aime pas dire cela car on dirait que j’ai 70 ans (rires) – c’est sûr qu’on le ressent tout de suite sur le terrain et dans la récupération. J’ai toujours eu un gros volume de jeu, déjà quand j’étais plus jeune, et je l’ai encore aujourd’hui. J’ai d’autres défauts, mais ça c’est vraiment ma principale qualité et ça me sert. Il faut être sérieux au quotidien. Quand vous faîtes une soirée à 25 ans et à 35 ans, la récupération n’est pas la même. Ce sont tous ces détails qui font qu’on peut durer. Après, il y a des paramètres qu’on ne peut pas forcément maîtriser comme les blessures. Mais grâce à Dieu j’ai été épargné et j’espère que ça va continuer.

« Ajaccio m’a appelé et là j’ai dit oui de suite ! »

Revenir à Ajaccio après la saison en Turquie en 2019-2020, c’était une évidence ?

Non car je suis rentré de Turquie en période de Covid. C’était galère pour les joueurs en fin de contrat. Je passais mon été sur Marseille, et je m’étais même fait à l’idée que c’était fini parce que je n’avais pas de propositions… Début septembre, pendant ma réflexion, Ajaccio m’a appelé et là j’ai dit oui de suite ! Avant même de connaître tous les paramètres du contrat, j’ai dit oui (sourire). Je ne regrette pas d’ailleurs ! J’arrivais dans un milieu que je connaissais, où on avait déjà passé 5 années avec ma famille. C’était plus facile que de tout reprendre à zéro. J’ai vécu tellement de bons moments ici que ce n’était pas possible d’aller ailleurs, c’était une évidence.

L’avantage c’est qu’en signant à l’ACA vous savez qu’une saison sur deux vous jouez la montée… Quel regard vous portez sur ce premier tiers de championnat d’ailleurs ?

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