Après deux défaites inquiétantes contre Dunkerque (1-3) puis à Amiens (0-3), Valenciennes pointe à la 15e place de Ligue 2. La situation sportive est loin d’être satisfaisante et se n’est guère mieux en ce qui concerne l’extra-sportif. Selon 20 Minutes, plusieurs salariés se sont mis en arrêt maladie et reprochent au président, Eddy Zdziech, son management « autoritaire ».
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La crise couve dans les bureaux et même à propos des bureaux depuis le déménagement du secteur administratif depuis le Stade du Hainaut vers le centre d’entraînement du Mont Houy : « On est parqués dans des bungalows qui ne sont pas adaptés, avec 5 ou 6 personnes dans 30 m2 », déplore un employé du club. « C’est un peu marche ou crève. Le président n’est pas à l’écoute des salariés du club. On est laissés à nous-mêmes. On a l’impression d’être des « merdes », alerte un salarié du club. Les prestataires extérieurs sont mieux valorisés que nous. Même en interne, les gens se bouffent entre eux. Chacun observe l’autre. C’est une accumulation de choses. On ne peut pas continuer comme ça. L’ambiance est délétère, ça va finir par exploser car il y a beaucoup de stress. », détaille un de ses collègues.
Contacté par le quotidien, le président Zdziech répond : « Que des gens se sentent bien ou pas bien au VAFC, peut-être. Mais ce n’est pas l’impression que ça me donne. Pour moi, les conditions de travail sont excellentes. Et quand j’entends dire que mon management est dur, il faut poser la question à tous ceux qui considèrent qu’il n’est pas dur et qui considèrent même qu’il est bon […] On est loin de la réalité. C’est un épiphénomène au vu de ce qui se passe au VAFC. »