L’heure est grave pour l’USL Dunkerque, avant-dernier de Ligue 2 avant de recevoir l’ogre toulousain. Alors que les Maritimes sont toujours sans la moindre victoire, l’entraîneur Romain Revelli assure le minimum avec la presse et ne s’est pas présenté à la conférence d’avant-match, lundi. Son absence a été bien compensée par les sorties mémorables de son président, Jean-Pierre Scouarnec. Jocelyn Blanchard était également présent. Le directeur de la recherche et du développement du club a tenu un discours un peu plus apaisé.
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«Je me dois d’assumer une grande responsabilité, de la part du club et surtout personnellement, sur nos résultats actuels. Beaucoup de choses qui se passent sportivement viennent de mes choix, de mes décisions», admet Jocelyn Blanchard. «Aujourd’hui, je ne peux pas me cacher. Je veux soutenir mon coach, mes joueurs, mes dirigeants. Je veux aussi soutenir nos supporters […] On manque de réussite. Il y a des éléments clés et deux tournants. La défaite contre Niort (1-2) est ahurissante. A Rodez on mène deux fois au score». Interrogé au sujet de l’avenir de Romain Revelli, le dirigeant dunkerquois répond : «Dans ma tête, cette question ne se pose pas. Dès l’instant que l’entraîneur respecte le projet et travaille comme il faut, je soutiendrai l’entraîneur. Mon but, c’est d’aller avec lui jusqu’au bout de la saison et même bien plus loin».
Source : La Voix du Nord
Photo : Christophe Saidi / FEP / Panoramic / Imago.
