Son nom parlera peut-être plus aux plus anciens, ou aux supporter du Havre en règle générale. Jamel Aït Ben Idir a disputé plus de 300 matchs de Ligue 2 avec le HAC, et revient pour Benoît Donckele et Paris-Normandie sur sa carrière, ses coups de gueule, ses plus beaux souvenirs… Entre joueur aimé, détesté, le plus fort affronté, un petit retour en arrière sympa de la part du retraité depuis six ans (Auxerre) ! L’ancien milieu de terrain, 37 ans, revient sur son passage dans le club doyen.
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« Il y a des milieux de terrain adverses qui me rendaient meilleur. Un gars comme Benjamin Nivet par exemple. Quant tu jouais face à lui, tu savais qu’il fallait être à 100%. La moindre erreur, il l’exploitait tout de suite et ça pouvait faire basculer le match. C’était un vrai filou. Et puis il y a ceux à qui j’aimais chatouiller les chevilles, comme Lionel Mathis ou Benoît Pedretti. Guillaume Hoarau était le joueur le plus fou, sans hésiter. Lui, il avait un talent fou, mais il ne se prenait jamais au sérieux. Et comme je n’étais pas le premier à faire le clown dans les vestiaires, il aimait me chercher, me chambrer. Qu’est-ce qu’il a pu me soûler ! Un super mec, vraiment.
La plus grande émotion, c’est l’accession en 2008. Humainement, il s’est passé quelque chose de très fort. On était une bande de potes. Personne ne se la racontait et on arrivait à joueur un football qui nous plaisait à tous. » Aujourd’hui, l’ancien joueur s’est reconverti dans le football. Entre envie de devenir manager, au fil de passages au WAC Casablanca ou au FUS Rabat, chez lui au Maroc.