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Dunkerque – Romain Revelli : « C’est sûr qu’on est pas des fous. On joue le maintien, mais je ne vais pas accepter d’être une victime »

Première conférence de presse pour le nouvel entraîneur de Dunkerque Romain Revelli, et un bel exposé de la motivation, de toute la détermination du coach de l’USLD. Si le club maritime et son technicien vise le maintien en Ligue 2, exposant bien entendu une certaine humilité, Revelli désire apporter du plaisir aux supporters. Et que son équipe évolue avec des valeurs ! De quoi donner envie de voir les premières rencontres de Dunkerque sous la direction de l’homme de 44 ans.

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« J’essaie d’être quelqu’un déjà, d’authentique, de ne pas joueur de rôle, d’être moi-même sur le terrain. Voilà, je suis un homme de terrain, un formateur au départ. C’est là où je me sens le mieux. En toute humilité. Mais je maîtrise ce domaine de par mon passé, je suis quelqu’un de très exigeant. Ca fait partie de ma personnalité, mais aussi très  paternaliste et humain. Je reste un jeune entraîneur, également proche des mes joueurs, et sur le plan humain, être moi-même, authentique. Je suis aussi très engagé.

Humilité et respect pour la Ligue 2, identité pour les joueurs et le club

En termes de jeu, je veux proposer beaucoup de respect, beaucoup d’humilité. Le club a acquis un beau maintien, au final je pense bien mérité. C’est la base, il faut s’appuyer sur ça. Moi je veux garder cet état d’esprit, indispensable. On est dans un beau pays de foot, la France, la Ligue 2, il y a de l’impact, de la vitesse. Surtout, je veux que les joueurs prennent du plaisir. Je veux amener une identité qui permette déjà de se maintenir, puis amener un engouement. Il faut guider les joueurs, on se doit d’avoir des principes de jeu bien marqués. Il faut pérenniser le club, se maintenir, parce que je le rappelle, c’est le haut niveau.

C’est sûr qu’on est pas des fous. Nous notre objectif c’est le maintien. Après la Ligue 2 est homogène. Même si on joue contre une équipe du haut de tableau, moi je ne vais pas trop accepter d’être là en victime. Malgré tout le respect que j’ai pour une très belle poule de L2, on ne va pas démarrer les matchs en se disant on est des victimes. Humilité oui, parce qu’on est Dunkerque, on grandit, on joue le maintien, mais on est pas plus bêtes que les autres. »

Crédit photo : Federico Pestellini / Imago.

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