Championnat

« Le jour où je vois ça, je rends les clés et je me casse dans l’heure », Jean-Marc Furlan et ce qu’il ne supporte pas dans un vestiaire

L’AJ Auxerre n’est pas en position de force mais peut encore jouer les play-offs cette saison. Pour cela, il faudra obligatoirement s’imposer à Sochaux, tout en espérant au moins un faux-pas devant ce samedi (20h) lors de la 38e journée de Ligue 2. Mais avant de se plonger dans ce match décisif, le coach Jean-Marc Furlan s’est confié dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Ancien entraîneur de Strasbourg, il avait connu la relégation en 2008. Depuis, il a engrangé de l’expérience et explique qu’il y a des choses vécues là-bas qu’il ne supporterait plus aujourd’hui.

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« Le foot est le sport collectif le plus individualiste du monde. Le joueur ne pense qu’à sa gueule, encore plus dans un vestiaire où il y a beaucoup de monde. Sur la quarantaine de joueurs sous contrat (à Strasbourg), j’en avais quinze qui m’ont mis le bordel (…). Ce que je ne supporte pas, c’est de voir des gars qui lâchent sur le terrain. Je le répète tout le temps aux joueurs : vous pouvez être mauvais, mais au moins battez-vous. Le jour où je constate que ce n’est plus le cas, je rends les clés et je me casse dans l’heure, tout en les couvrant d’insultes. »

© Photo AJA

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