Bonne nouvelle pour tous les supporters d’Amiens, mais aussi les suiveurs de la Ligue 2. Touché par le Covid, l’entraîneur de l’ASC Oswald Tanchot est de retour sur le banc picard, pour la rencontre face à Valenciennes de mardi soir. En conférence de presse, le coach de 47 ans a vu son Covid l’emmener aux urgences, avec une surinfection. Mais surtout, l’ancien tacticien du Havre a raconté la façon de suivre son équipe de l’extérieur. Pas facile à vivre !
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« J’ai eu un Covid long qui m’a obligé à être hospitalisé, pendant une semaine. J’ai très mal vécu les matchs à la télé, parce qu’on ne voit pas bien, c’est filmé pour le grand public et pas pour les coachs. On peut revoir avec les caméras grand angle après coup, mais en direct c’est difficile. Et puis on est dans une activité où c’est bien de ressentir les choses par la présence. Sur la fin de saison, on n’a pas de marge pour lâcher sur l’état d’esprit, il faut encore gagner un match au moins. Et puis surtout, certains joueurs de l’effectif n’ont pas encore assez prouvé dans leur carrière. Ils ont à prouver dans cette fin de saison qu’ils ont le niveau Ligue 2. J’ai vu des joueurs qui rentrent, qui jouent, et ne montrent pas grand chose. Je ne remets pas en cause mon staff, mais les joueurs, ils ne peuvent pas faire un match comme à Chambly. Je me suis dit s’ils ne montrent pas autre chose, on peut même faire rentrer le gardien du stade. Demain le mot d’ordre c’est l’état d’esprit, qu’ils nous montrent qu’ils ne sont pas en vacances. Parce que sinon on les met en vacances et on met les jeunes. »
