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AC Ajaccio – Christian Leca : « Il y a un risque d’écran noir en Ligue 2 »

Représentant des clubs de Ligue 2 au Conseil d’Administration de la LFP, Christian Leca est au coeur des débats sur la crise des droits TV qui secoue le football français. Le président de l‘AC Ajaccio a accepté de faire le point complet dans notre Podcast sur la situation et ne cache pas que l’inquiétude règne alors que les candidats pour prendre la succession de Mediapro pour la L2 se font rares. Mais le dirigeant corse n’envisage pas le fait que le foot français puisse se retrouver sans diffuseur après janvier.

Le Podcast ML2 a écouter en intégralité ici

« Il y a une grande inquiétude qui règne. En ce qui concerne Ajaccio, notre budget est constitué à 58% par les droits TV. On n’a pas de droits télé, on n’a pas de recettes matchs, pas de recettes buvettes, pas de merchandising… Il est évident qu’il va falloir trouver une solution assez rapidement pour qu’on puisse continuer à fonctionner normalement. Dans n’importe quelle entreprise, on a des charges. Et si on n’a pas de recettes, à un moment donné, il y a un problème… Il y a beaucoup de clubs de L2, et même de L1, qui vont être dans une situation difficile si une solution n’est pas trouvée (…). Il semblerait que personne ne veuille retransmettre la Ligue 2, c’est une autre paire de manches. Pourtant, je ne vois pas de raisons objectives. Quand on voit par exemple notre match de samedi contre Caen (1-0), on a vu du jeu, des occasions, du spectacle. Notre capitaine Mathieu Coutadeur a dit après-match que ça aurait pu se terminer à 6-2. Quand on voit les matchs de Clermont, Auxerre, Troyes… ça équivaut à des matchs de seconde moitié de L1. Quand on dit qu’il n’y a pas de spectacle en L2, je ne suis pas du tout d’accord. Il y a un risque d’écran noir si personne ne veut retransmettre les matchs de L2 et que Mediapro continue gratuitement… A un moment donné il faudra trouver une solution. Ce serait une catastrophe si les matchs n’étaient plus diffusés. Mais je n’envisage pas du tout cette solution. Je fais confiance à Vincent Labrune et à toutes les équipes de la LFP pour trouver des solutions. Ce n’est pas envisageable. »

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