Contre vents et marées. Comme l’a rappelé Fabien Mercadal en conférence de presse avant de se déplacer à Clermont ce samedi (19h) dans le cadre de la 20e journée de Ligue 2, l’USL Dunkerque n’a jamais aussi bien choisi son slogan doit faire face à plusieurs éléments contraires ces dernières semaines, entre les cas de Covid-19 et le contre-temps vécu avec la DNCG. Mais le coach nordiste veut justement s’appuyer sur cet esprit combatif pour aller faire une performance sur le terrain de l’une des équipes les plus en formes du championnat cette saison.
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« Je trouve, peut-être avec de la prétention, qu’on a bien doré l’image du club cette saison. Aujourd’hui, ce qu’on peut affirmer, c’est qu’on n’a pas 7,5 millions d’euros de budget, mais 6,5 millions. On a le plus petit budget du championnat. Ce ne sont pas les sous qui jouent au foot, mais ça compte. Je vais sur les réseaux sociaux, les gens sont heureux de ce qu’on fait sur le terrain. On se bat, on a accroché le leader, Troyes était en L1 il n’y a pas longtemps. On n’a pas honte de ce que l’on fait. On est en construction. Et ce qui est autour de nous, on ne le maîtrise pas. On renaît de nos cendres. Le plus important, c’est que le club soit sain financièrement, qu’il y a un bon état d’esprit. On va essayer de gagner tous les matchs, même si on sait que ce n’est pas possible (…). Le club est sérieux, c’est un beau club. Je n’autoriserai jamais les gens à dénigrer le club. C’est joli un club en construction. On tente d’exister avec le sentiment d’appartenance, avec les aides de la région. On a le droit d’exister, il n’y a pas que le PSG dans le foot. »
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