Après 10 journées de Ligue 2, le Paris FC a fait le trou en tête du championnat avec sept points d’avance sur son dauphin Troyes, et huit sur la troisième place. Même si le chemin est encore long, les dirigeants du club de la capitale commencent fort logiquement à anticiper tous les scénarios pour la saison 2021-2022, dont celui d’une montée en Ligue 1. Et comme en L2, le plus gros problème pour le PFC concerne le stade Charléty, qui n’est pas vraiment adapté au football mais plus à l’athlétisme.
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Selon RMC Sport, le Paris FC aimerait donc réaménager l’enceinte du XIIIe arrondissement, et que la Mairie lui fasse concession du stade. « J’ai dit à Anne Hidalgo (maire de Paris, ndlr) qu’on pouvait monter en Ligue 1 à Charléty, mais ne pas y rester dans ces conditions-là. A Paris, tant que vous n’êtes pas en Ligue 1, la ville ne bouge pas. Il faut donner de la crédibilité au projet, et c’est ce qu’on est en train de faire je crois, pour pouvoir faire bouger les choses. Mais on sent que la Mairie de Paris n’a pas envie de laisser le Paris FC le bec dans l’eau », confie le président Pierre Ferracci. Mais pour faire bouger les choses, un accord devra être trouver avec la Fédération d’Athlétisme, dont le siège est situé à Charléty, et qui fait de ce stade une place forte de l’athlé en France, avec des championnats d’Europe qui auraient dû s’y dérouler en 2020.
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Jean-Bouin, Parc des Princes ?
« J’ai entendu les rumeurs mais nous nous opposerons totalement à cette concession. C’est un combat que nous mènerons au côté de la maire et du PUC (Paris Université Club) qui est un club important d’athlétisme. La mairie sait qu’il y a un intérêt d’avoir un stade d’athlétisme à Paris intramuros », martèle d’ailleurs, toujours sur RMC Sport, le président de la FFA, André Giraud. Si un accord venait à être trouvé et des travaux lancés, le Paris FC devrait alors trouver un terrain de repli. Avec les hypothèses du stade Jean-Bouin partagé avec le Stade Français, comme le Red Star en 2016-2017, ou même du Parc des Princes. « Dans les deux cas ça pose des problèmes, le PSG n’a pas forcément envie de partager le Parc. Et avec le Stade Français, il faudra savoir si c’est possible techniquement et si c’est raisonnable avec le terrain synthétique actuellement », précise Ferracci. Bref, un vrai casse-tête pour les dirigeants qui ne vont pas chômer en coulisses pour trouver la solution idéale.
