Les dossiers chauds ne manquent pas pour Vincent Labrune depuis son élection à la présidence de la LFP. L’ancien dirigeant de l’OM doit faire face au conflit avec son principal diffuseur, Mediapro, qui ne veut plus payer ses échéances et qui tente de négocier une baisse du prix de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Labrune doit également réfléchir à comment faire de nouveau du championnat français un vivier pour des clubs compétitifs en Europe. Et pour cela, le président de la Ligue ne veut pas mettre la Ligue 2 de côté, qui forme énormément de joueurs pour l’élite ou l’étranger, comme il le confie dans le JDD ce dimanche.
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« On accorde à la L1 le fait de faire partie du top 5 européen : je trouve ça très flatteur en matière d’affichage, mais nous n’avons pas gagné une Coupe d’Europe depuis 1996, quand neuf autres pays l’ont fait depuis. La LFP, aux côtés de l’ensemble des acteurs, a la responsabilité d’inverser cette tendance. Ce que nous traversons est l’occasion de repenser notre modèle. Il faut que nous trouvions le moyen de faire passer un cap aux plus gros clubs, par l’accroissement de leurs revenus. En même temps, il faut chercher à renforcer les plus petits, et par exemple, donner envie aux diffuseurs de miser davantage sur la Ligue 2. Nous devons redessiner le format de nos compétitions. C’est obligatoire, sinon nous mourrons d’ennui en matière de spectacle et d’épuisements en investissements. De manière générale, en Europe, il y a trop de compétitions, trop de clubs, trop de joueurs. Ça tire le niveau moyen vers le bas. »