Championnat

Ligue 2 – Ce Paris FC a décidément bien changé !

Moribond la saison dernière et au bord de la relégation, le Paris FC s’est métamorphosé. Solide leader de Ligue 2 après 8 journées, le club de la capitale s’impose de plus en plus comme un candidat sérieux à la montée en fin de saison. Une transformation initiée en réalité dès le mois de janvier.

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Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions. Celle du Paris FC en ce 2 janvier 2020 est de ne plus souffrir autant en Ligue 2, mais au contraire de se montrer à la hauteur de ses ambitions de deuxième club de la capitale. En difficulté, l’entraîneur Mecha Bazdarevic est remplacé par René Girard. Après un mercato estival raté, le manager général Pierre Dréossi quitte lui aussi son poste, remplacé par le jeune mais déjà très expérimenté Frédéric Hebert. Des changements bien sentis par le président Pierre Ferracci. Car ce duo Girard-Hébert va tout simplement relancer, et donner une nouvelle dimension à Paris.

Avec 28 points en 28 journées au moment de l’arrêt définitif de la saison 2019-2020, le PFC a fait le plus dur avec sa 17e place. Dès lors, l’opération relifting est lancée. Pendant le confinement, les dirigeants parisiens ne chôment pas. Et dessinent les contours d’un effectif new-look. Pendant l’été, le club du XIIIe arrondissement fait partir pas moins de 21 joueurs, dont des noms ronflants comme Jérémy Ménez ou Vincent Koziello. L’objectif est double : dégraisser et considérablement rajeunir l’effectif. Mission parfaitement gérée par les dirigeants.

Un mercato estampillé N1 qui cartonne !

Frédéric Hébert, qui dispose d’un énorme réseau dans les divisions inférieures, ne se trompe pas au moment de piocher en N1. Gaëtan Laura, Morgan Guilavogui, Youssoupha Ndiaye, Moustapha Name… autant de joueurs qui vont vite démontrer leurs qualités dans cette équipe. Dans le même temps, les éléments cadres sont relancés comme Vincent Demarconnay, Ousmane Kanté, Cyril Mandouki, Jonathan Pitroipa, Florian Martin ou Julien Lopez pour ne citer qu’eux. Un amalgame entre « anciens » et « jeunes » qui prend parfaitement sous la houlette d’un manager reconnu de tous et qui fait l’unanimité : René Girard.

« Il y a un beau projet, le centre d’entraînement est top pour la L2, il faut en avoir conscience. Il ne faut pas qu’on tombe dans le confort, on doit travailler plus que les autres. Après les matchs amicaux, on travaillait quand les autres rentraient aux vestiaires. Il y a une mentalité qui s’est installée, le staff est rigoureux. L’expérience de René Girard ça pèse. Cela aide, on ne va pas entrer en conflit avec lui s’il dit quelque chose, il n’y a pas de débat, c’est lui le patron, c’est à nous d’adhérer à son projet de jeu », nous confiait Florian Martin après la première journée de championnat et la victoire à Chambly qui lançait idéalement le Paris FC.

Girard : « On ne va pas se croire arrivés, ce n’est pas le genre de la maison »

Le projet justement, parlons-en. Aujourd’hui, Paris semble prêt à découvrir l’échelon supérieur. Son centre de formation et d’entraînement flambant neuf et fonctionnel a vu le jour à Orly. L’arrivée d’un nouvel investisseur en provenance du Bahreïn officialisée cet été renforce également les capacités financières d’un club sain et bien géré par Pierre Ferracci. Reste encore LE gros bémol au PFC : le stade. Pour le moment, Paris doit toujours évoluer à Charléty, une enceinte d’abord pensée pour l’athlétisme. Et bien que les résultats soient au rendez-vous, l’affluence ne dépasse jamais les quelques milliers de spectateurs depuis la remontée en Ligue 2 (sans tenir compte des conditions sanitaires actuelles évidemment qui réduisent la jauge pour tout le monde). Malgré ce départ idéal, pas question, donc, de s’enflammer. Et René Girard, champion de France 2012 avec Montpellier, le premier. « On n’est pas programmé pour être là mais on va essayer de le rester longtemps car on y est bien. On ne va pas se croire arrivés, ce n’est pas le genre de la maison. Cinq points d’avance, ça nous donne un petit joker. » Petit joker deviendra grand ?

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