Samedi soir, Eric Vandenabeele retrouvera son ancien stade. Celui des Alpes, à Grenoble. Le défenseur ne se placera pas devant Brice Maubleu, son gardien en Isère. Non, il défendra les cages adverses. Celles de Valenciennes, club qu’il a rejoint cet été. Ce sera sûrement l’occasion de faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs. Lui qui a connu quelques pépins physiques et qui a été touché par le Covid-19. Cette semaine, il était l’invité du PODCAST ML2. L’occasion de faire le point sur sa situation.
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Un début de saison difficile sur le plan personnel
« Cela n’a pas été facile à vivre. J’avais fait une bonne préparation dans son ensemble. J’ai eu ce petit pépin aux ischios, m’éloignant des terrains pendant 2 semaines. Au moment où je revenais, j’apprends que j’ai le Covid-19. Je me suis entraîné seulement un jour avec le groupe. Cela m’a vraiment mis un petit coup au moral, avec en plus les 7 jours d’isolement, seul dans une pièce pendant une semaine. Cela n’a pas été facile à gérer. Je reviens doucement, et puis je me fais une petite blessure au psoas. On a l’impression qu’on ne va jamais s’en sortir. J’espère voir, enfin, le bout du tunnel, et que ma saison pourra se lancer dès ce week-end. »
Le choix de rejoindre Valenciennes
« Il y a plusieurs raisons. Le coach y est pour beaucoup. Des liens se sont créées auparavant, nous avons connu 2 montées ensemble. La période sanitaire a également joué. Je devais vite faire un choix de carrière. Il ne fallait peut-être pas attendre quelque chose qui n’arriverait jamais. Enfin, ma famille vit dans le Nord de la France. Toutes ces choses réunies ont fait que j’ai vite fait le choix de rejoindre le VAFC. »
L’intégration au sein d’une très bonne défense
« Nous sommes 4 très bons joueurs à pouvoir jouer pour 3 postes. Je suis arrivé et je savais à quoi m’attendre. C’est une concurrence très saine entre Joffray Cuffaut, Emmanuel Ntim et Maxime Spano-Rahou. On s’entend très bien et on veut tirer l’équipe vers le haut. Nous sommes une base importante pour faire de grosses performances défensives. Ne pas prendre de but est très important pour l’équipe. »
Un Valenciennes impérial à domicile, moins à l’extérieur
« Je suis arrivé-là en début de saison. Le constat était déjà le même l’an passé, avec beaucoup de bonnes performances à domicile, et c’était un peu plus compliqué à l’extérieur. On ne se met pas de pression par rapport à ça. On sait qu’on doit être fort à domicile. C’est très important si on veut bien figurer dans ce championnat. On fera en sorte que cette série dure le plus longtemps possible. Dès vendredi, on va essayer de remédier à cela, et pouvoir enchaîner de bonnes performances à l’extérieur. Je pense qu’on a les moyens de faire de bons résultats à l’extérieur. Nous défendons bien, et nous nous projetons en contre. Avec plus de concentration, de vouloir gagner les matchs à l’extérieur, je pense que ça peut être très intéressant pour nous, ambitionner quelque chose dans cette Ligue 2. »
Les retrouvailles avec Grenoble
« Je n’ai pas pu faire mes adieux à Grenoble. J’aurais aimé pouvoir les faire. Juste avant la crise sanitaire, j’étais blessé. Retourner au Stade des Alpes, cela me donnera un sentiment un peu bizarre. J’ai encore des liens avec les gens du club, les supporters, les partenaires. Cela me fera un petit quelque chose. »