Ce week-end a été secoué, en Ligue 2, par l’interpellation d’Ibrahima Conte en plein entraînement avec les Chamois Niortais. Le joueur a été placé sous contrôle judiciaire pour des faits de violences conjugales, en attendant son procès le 26 novembre prochain. Chez nos confrères de Foot224, la fiancée de l’ancien Lorientais témoigne, et annonce n’avoir jamais porté plainte contre son compagnon.
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« Mon état de santé n’a pas été mis en danger. Ce sont des choses qui arrivent. J’ai eu 5 points de suture sur l’arcade. Là, je suis en train de suivre les soins. D’ici quelques semaines, cela passera. Nous avons une relation amoureuse depuis trois ans. C’était juste une crise de jalousie. J’étais avec des amis, il a vu des photos. Cela a fait une crise de jalousie, ce qui est normal. Sauf que le jour où il est venu pour en parler. Il était peut-être sur les nerfs. Après quelques engueulades, un coup est parti. C’était l’irréparable. Je peux vous promettre que Conte est une personne formidable, quelqu’un d’extraordinaire.
« Il ne connaît pas la violence »
Je lui ai pardonné du plus profond de mon coeur. Ce qu’il a fait, tout le monde est au courant. Quand il m’a vu à terre, j’ai perdu connaissance, il a fui, il y avait le sang. Conte est quelqu’un de fragile, il ne connaît pas la violence. Le fait d’avoir fui, c’est ce qui a fait que l’on en est là. S’il était resté sur place, on aurait réglé cela entre nous. A aucun moment je n’ai porté plainte. Les policiers sont venus, ils ont constaté. Ils m’ont fait la proposition si je voulais porter plainte. Je leur ai dit que je ne voulais pas porter plainte contre mon fiancé. […] Ce qu’il a fait, il n’a pas à le faire. Il a fait une erreur. On oublie et on avance. Je souhaite à Conte de reprendre le football, de se concentrer sur le football et qu’il commence une belle saison. Je lui souhaite le meilleur dans sa vie. »
A Niort, on attend le jugement
Ce mercredi matin, le président niortais, Karim Fradin, s’est exprimé sur cette affaire, rappelant son caractère privé. «Il est important de communiquer sur ce sujet. Quand la police intervient sur le terrain d’entrainement, ça fait bizarre à tout le monde, mais il est important de signaler que c’est une affaire PRIVÉE. Ibrahima est un joueur du club mais cela reste une nouvelle fois privé. Nous ne pouvons pas nous exprimer sur un dossier que nous ne connaissons pas. Il faut attendre le jugement, le présomption d’innocence existe. Mais c’est un sujet important. Nous n’avons pas plus d’élément du fait du caractère privé et personnel de l’histoire. »