Quatrième et cinquième du dernier championnat de Ligue 2, l’ESTAC et le Clermont Foot contestaient la décision de la LFP de ne pas faire jouer de matchs de play-offs cette année. En prenant en considération les nombreux matchs amicaux organisés dès juillet, et les finales de Coupe nationales. Déboutés hier par le Conseil d’Etat, les deux clubs de Ligue 2 viennent de communiquer :
« Les deux clubs n’ont pas d’autre choix que d’en prendre acte mais continueront à défendre leurs intérêts, notamment en ce qui concerne la perte de chance que cette décision a entraînée. Les deux clubs défendaient simplement que, si le contexte en vigueur au 30 avril pouvait justifier les décisions de la LFP, rien à la date d’aujourd’hui n’empêche de constater que l’organisation des matches de promotion-relégation L1-L2 entre la mi-juillet et le début du mois d’août est de fait possible. […]
De la même manière, n’a pas été tranchée la question de la responsabilité des décisions de la LFP du 30 avril entre, d’une part, les déclarations des responsables du football français soulignant que le football se devait de suivre les instructions du gouvernement et, d’autre part, le Conseil d’Etat qui dans son ordonnance du 9 juin concluait que la LFP n’avait pas de « compétence liée » et donc décidé de son propre chef.
Aucune des observations soulevées par nos clubs devant le Conseil d’Etat n’a reçu de réponse tant est forte l’évidence du « deux poids, deux mesures » en la matière. Nous le regrettons. »