Troyes faisait son retour à l’entraînement, comme de nombreux clubs de Ligue 2, ce lundi 22 juin ! Une reprise spéciale, modulée par la crise sanitaire du Covid-19 et la nécessité de revoir tout un protocole. De l’entraînement à l’arrivée aux infrastructures, l’accent porte sur la sécurité et la santé, comme l’explique sur la chaîne de l’ESTAC le médecin troyen Philippe Beury. Dans L’Est Eclair, les joueurs ont eux commenté ce retour forcément inédit, entre respect des règles, rires mais sérieux.
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« Cette reprise avait deux côtés. Un côté classique et un de reprise après le Covid. Pour la reprise après le Covid ça se passe très simplement. Les joueurs, le staff technique et le personnel administratif sont interrogés avant d’arriver dans le stade, puis on leur prend la température. Si ces deux examens ne prouvent pas qu’ils peuvent être contaminés, ils ont la prise de sang pour faire les tests sérologiques. Et le test par prélèvement dans le nez pour faire le test PCR pour être sûrs. On aura les résultats demain, et après ceci, ils passent dans le cabinet médical, où je les examine de nouveau. Quand ça c’est fait, ils rentrent dans le stade, et procédure classique de retour des vacances avec tous les examens. » Que détaille d’ailleurs le médecin, un programme impressionnant et ultra-complet. Commun à tous les clubs, mais qui s’ajoute donc au protocole de vérification du virus !
Des tests PRC et sérologique pour tous les joueurs
Les joueurs reviennent ainsi soumis à toute une batterie de tests, et de tests Covid-19, ce que n’a pas manqué de souligner Florian Tardieu. Qui insinue que certains de ses coéquipiers en auraient peut-être rajouté pour lui faire peur, concernant le dépistage avec tige de coton dans le nez… « Gauthier (Gallon) et Jimmy (Giraudon) étaient les premiers. Ils m’ont fait peur en disant que ça faisait super mal ! En fait, ça va, même si ce n’est pas très agréable. Le milieu conte aussi que les opérations se faisaient par groupe, avec l’impossibilité pour l’effectif pro d’échanger tous ensemble : On a pu voir tous les joueurs et le staff, même si on était pas dans la même pièce. On n’a pas trop eu le temps de se poser pour discuter car les tests se sont enchaînés. Mais on a rigolé, on a commencé à se chambrer. » Et Yoann Touzghar, le buteur de l’ESTAC de conclure. « C’était une rentrée particulière, avec des règles sanitaires strictes. Mais on s’adapte. »
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