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Reinold Delattre, président de Boulogne : « Je ne vois pas comment on ne pourrait ne pas jouer ce barrage »

Boulogne-sur-Mer reste optimiste. Alors que la question des barrages n’a toujours pas été tranchée par la FFF ni par la LFP, le club du Pas-de-Calais pense toujours qu’il pourra disputer ses chances de monter en Ligue 2, acquises grâce à sa 3e place en N1. Dans ce cas, il faudrait affronter Niort, 18e de L2. Le président de l’USBCO, Reinold Delattre, s’est exprimé à ce sujet ce jeudi lors d’un Facebook Live. Et ne veut pas croire que la Fédération empêchera à son club de jouer au moins un barrage.

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« Je ne vois pas comment on ne pourrait ne pas jouer ce barrage… Je suis combatif, j’essaie d’être le plus simple possible dans mon raisonnement. Il suffisait de faire descendre un club et de faire monter le 3e de N1 avec une L2 à 22. Je respecte cette décision prise par les instances du football, mais je reste un éternel optimiste et j’ai envie de faire plaisir à tous ceux qui nous soutiennent, les partenaires comme les supporters. On a l’habitude de se battre, on se projette. Tous les plans sont travaillés, ça donne beaucoup plus de travail pour tout le monde, les dirigeants, le staff, les joueurs, les partenaires, les supporters… Tous les plans sont posés et on s’adaptera. Le plan A et le plan B sont prêts. On est prêts à attaquer la L2 avec les joueurs en conséquence, le stade est rénové, on est aux normes partout, on a travaillé sur des profils de joueurs. Si on reste en N1, ce sera un combat économique terrible. »

« Si on nous dit non pour le barrage ? Je serai déçu. Mais ils vont dire oui »

« On ne sait toujours pas quand on pourra jouer ces barrages, ça devient fatiguant. Tout le monde se pose des questions. Il faut qu’on se vide l’esprit et qu’on reparte de l’avant. Pour l’instant je ne peux pas faire de recours contre rien. Le 16 avril, on a décidé d’arrêter les championnats pour aller vite et permettre d’affronter ce tsunami. Aujourd’hui, il y a une demande de cohérence dans la rapidité de la décision. Je demande à la Fédération de prendre rapidement position pour ces barrages. On n’a aucune décision aujourd’hui. Si on nous dit non ? Je serai déçu. Mais ils vont dire oui, je ne vois pas comment ils vont faire autrement. Je suis persuadé qu’ils vont dire oui. »

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