Comme Amiens, Toulouse n’entend pas descendre en Ligue 2 sans se battre. Alors que le club était bon dernier de Ligue 1, sa relégation prononcée après l’arrêt prématuré des championnats professionnels en raison de la crise liée au coronavirus ne passe pas. D’autant plus alors que la Ligue 2 pourrait passer à 22 clubs sans relégation après le vote de l’AG de la LFP ce mercredi 20 mai. Dans un courrier adressé aux partenaires du TFC et relayé par LesViolets.com, le président Olivier Sadran explique sa démarche juridique.
A lire aussi >> Ligue 2 – Toulouse est entré « en négociations exclusives » pour sa vente à un fonds d’investissement américain
“Si j’ai pris la décision d’aller en justice pour faire valoir nos droits, c’est tout d’abord pour faire respecter l’équité sportive, puisque 30 points restaient en jeu, et surtout pour m’opposer à la décision précipitée du Président de la Fédération Française de Football, Mr Noël Le Graët, qui, dès le mardi 28 avril au soir, après l’annonce du Premier Ministre Edouard Philippe, décidait unilatéralement, dans une interview au Télégramme de Brest, des règles qu’il mettait en place, nouvelle créées qui statuaient sur la fin de saison, sans tenir compte des prérogatives et des règlements de la Ligue de Football Professionnelle. Il va sans dire que sur un plan sportif, nous avons fait une très mauvaise saison, mais il me semble aussi que les règlements en vigueur doivent être respectés et qu’il ne peut pas y avoir deux politiques arbitraires différentes, pour statuer de la fin de saison de Ligue 1 et de la Ligue 2.”
