Début avril, Grégory Lorenzi, directeur sportif du Stade Brestois (Ligue 1), regrettait la guerre autour des droits TV, au détriment d’une santé à mettre en première ligne. S’il reconnaît que ces droits sont importants pour les clubs, il ne peut se résoudre à faire fi de la sécurité sanitaire de ses joueurs, en cas de reprise des championnats de L1 et Ligue 2.
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« Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Bien évidemment, nous les clubs, nous vivons essentiellement des droits télé. C’est très important pour le budget de nos clubs, c’est ce qui nous permet de vivre. Mais là, on parle de la santé. […] Si demain on nous oblige à reprendre la compétition, peut-être qu’un joueur viendra me demander des garanties. Et s’il tombe malade, il pourrait se retourner contre son club, son employeur. Et si ça arrive, je ne vous cache pas qu’on se retournera contre la Ligue. Donc il faut prendre tous les éléments pour décider si c’est possible de terminer cette saison. Mais j’ai peur que l’argent prenne le dessus sur la santé … »
Source : France Bleu