Barragiste après 28 journées de championnat, Niort vit une saison délicate. Au club depuis six saisons, l’expérimenté Matthieu Sans a déjà connu cette situation par le passé. Avant un déplacement à Guingamp ce vendredi dans le cadre de la 29e journée de Ligue 2, le défenseur central s’est longuement confié à MaLigue2 dans notre Podcast hebdomadaire. Extraits.
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La lutte pour le maintien
« On vit une saison assez difficile, qui avait pourtant bien commencé. Après la première trêve internationale, on a commencé à avoir des mauvais résultats et on n’a jamais su s’en relever. Aujourd’hui, on est barragiste et on lutte pour le maintien donc c’est vrai que c’est une saison plutôt difficile. Quand on prend des points dès le début, on se dit que ça s’annonce bien. Mais il y a les résultats et le contenu des matchs et peut-être qu’on avait plus de réussite en début de saison. Je pense qu’il y a eu aussi des matchs charnières où on est passé à côté, ou alors on n’a pas été aidé par l’arbitrage et on n’a pas été aidé par des erreurs de nous-mêmes qui nous ont coûté des buts et des points. On ne s’attend jamais à être dans cette situation-là. Mais maintenant qu’on y est, on va lutter jusqu’au bout, ça c’est sûr ! »
Le changement d’entraîneur
« On est toujours un petit peu peiné de voir un entraîneur partir (Pascal Plancque, ndlr). Il paye pour toute l’équipe et on se sent toujours un peu coupables de la mise à l’écart d’un entraîneur. C’est la 3e fois que je connais cela à Niort et ce n’est jamais facile. On sait qu’on a notre part de responsabilités et ce n’est pas évident. La direction a fait un choix, il faut s’y tenir. Le nouveau coach est arrivé (Franck Passi) avec son adjoint Thomas Fernandez. Ils ont essayé d’appliquer leurs principes de jeu, leur plan de jeu. On a senti du mieux collectivement sur le plan offensif, puisqu’on a réussi à marquer des buts, ce qui était un peu difficile les derniers temps avant le changement. Malgré cela, on en a aussi encaissé beaucoup et cela nous a empêché de prendre des points. Il y a du mieux depuis qu’ils sont arrivés, on ne peut pas le nier. Mais on est encore très perfectibles. »
Les matchs à huis clos en raison du coronavirus
« De mémoire, j’avais déjà joué un match à huis clos avec Bastia. On avait aussi joué sur un terrain neutre aussi à Gueugnon mais pas à huis clos, c’était différent. Effectivement, quand on voit Lens-Orléans et qu’on voit Bollaert vide, ça fait bizarre. Nous les joueurs, on aime ça quand il y a des supporters, du bruit, quand ça chante. Cela donne des matchs bizarres, particuliers. Mais voilà, il y a des restrictions sanitaires et il faut s’y tenir. Si on peut essayer de se débarrasser le plus rapidement possible de ce virus, si ce sont les conditions, faisons-le. »