La Ligue 2 va devoir s’habituer à jouer à huis clos, au moins jusqu’au 15 avril prochain. C’est la décision prise par le gouvernement et la LFP pour tenter d’éradiquer la propagation du coronavirus en France. Un huis clos, Christophe Pélissier, l’entraîneur de Lorient, en a déjà connu un en L1 avec Amiens sur la pelouse de Lille, après l’envahissement de la pelouse par des supporters une semaine plus tôt.
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« Le stade Pierre Mauroy, qui contient 50 000 places, était bien sûr vide, mais il y avait le toit et on se serait cru dans un immense gymnase, se souvient-il pour L’Equipe. C‘est dur, pour les joueurs, d’aller chercher ce supplément d’âme. Pour le coup, cela n’avait été évident pour aucune des deux équipes. » Néanmoins en L2, le technicien pense que les huis clos auront moins d’impact… sauf pour le RC Lens, et son public toujours nombreux à domicile comme à l’extérieur. « Dans cette division, il n’y a qu’un vrai gros public, c’est celui de Lens. Alors, si ces mesures devaient se prolonger au-delà du 15 avril, ce serait vraiment pénalisant pour eux. »