Championnat

Ligue 2 – Les raisons de ne pas galvauder les 2 dernières journées de 2019

L’année 2019 s’apprête à tirer sa révérence. Avant la trêve, la Ligue 2 doit encore finir sa phase aller. Au menu des 2 week-ends à venir : la 18e et la 19e journée. Même si la fatigue se fait sentir après presque deux mois sans coupure, chaque équipe se doit de bien conclure. Et ce n’est pas qu’une énième phrase bateau. 

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Breaker

La 17e levée était une pause en ce sens. Les 2 prochaines marquent le retour des confrontations directes. En haut comme en bas. Et donc la possibilité offerte de breaker et de marquer son territoire. Ajaccio et Lens ouvriront le bal des chocs, ce samedi. Les Corses peuvent dépasser les Sang et Or. Ces derniers ont l’opportunité de mettre leurs hôtes à 4 longueurs. Tout sauf anecdotique. Lundi soir, Troyes tentera de reléguer Guingamp à 11 longueurs et créer un trou béant. L’ESTAC peut surtout passer Noël sur le podium. Car les Aubois accueilleront l’ACA dans l’affiche de la 19e journée. Tout peut être chamboulé, et les dynamiques s’inverser.

Dans le bas, c’est le choix du roi. Le Mans-Orléans ce vendredi, entre les 2 derniers. Mais aussi Chambly-Niort, entre le 17e et le 16e. Le Paris FC, en déplacement à Valenciennes, peut être le grand gagnant. Ou le grand perdant. Surtout que les Parisiens accueilleront leur poursuivant direct avant les vacances. Un PFC-Le Mans aussi alléchant qu’imprévisible. Personne n’est à l’abri de passer les fêtes comme lanterne rouge, même si l’USO tient la corde.

Raccrocher

Ces 2 dernières journées sont l’occasion de s’échapper, de doubler, mais aussi de raccrocher. A différents niveaux, des failles ont vu le jour. Le 5e, Le Havre, se trouve déjà à 4 points du 4e Troyes. Les Normands, et leurs poursuivants, prient pour que les chocs entre cadors débouchent sur quelques nuls. De façon à pouvoir raccrocher le bon wagon, et relancer le suspense tout en haut du championnat. Sochaux, Clermont, Guingamp et Valenciennes sont à l’affût. D’autant que leur calendrier respectif peut permettre un rapproché.

C’est aussi et surtout la période où se dessine la phase retour. Doit-on regarder vers le haut, ou vers le bas ? Le ventre mou se le demande. Nancy, Grenoble et leurs trop nombreux nuls apprécieraient de revenir en janvier avec un objectif revu à la hausse. Encore faut-il ne pas galvauder ces deux rendez-vous. D’autant que les Nancéiens défient Châteauroux et Auxerre. La crainte de voir Castelroussins et Icaunais se raccrocher à leurs basques est réelle… Des Bourguignons qui, avec 19 points aujourd’hui, ont l’obligation de regarder derrière. Mais qui, avec 25 points demain, pourraient bien de nouveau viser le top 5. Un peu comme Caen et ses 20 unités. Une période charnière ? Un tournant ? Cela en prend la forme.

Patienter

Les 20 équipes de Ligue 2 seraient bien inspirées de finir la saison au mieux. Car, pour 11 d’entre elles, l’attente sera longue avant la reprise de la compétition. Eliminées de la Coupe de France, elles ne retrouveront les pelouses que le 10 janvier. Trois semaines après la 19e levée. Trois semaines durant lesquelles le doute peut s’immiscer. Trois semaines à tergiverser pour les moins bons élèves. Les autres traverseront cette période comme une simple trêve internationale. Avec quelques jours de repos avant Noël, puis une reprise vigoureuse qui conduira aux 32es de finale. Mieux vaut vivre cette transition dans un état proche de l’euphorie, plutôt que de broyer du noir…

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