La Berrichonne de Châteauroux savait que résister à Lorient ne serait pas simple. Même avec un but d’avance, inscrit par Romain Grange. Les Castelroussins ont fini par craquer ce vendredi soir (1-3, 15e journée de Ligue 2). Sans parvenir à réagir. Nicolas Usaï constatait la différence, flagrante, de niveau.
A lire aussi >> Ligue 2 – Lorient revient sur le trône, Troyes humilié par Chambly, Valenciennes respire, Caen gaspille
« J’ai un sentiment d’impuissance. En menant 1-0, nous avons eu beaucoup de réalisme. On ne peut pas tenir sans amener du danger dans le camp adverse. On savait que Lorient avait beaucoup de maîtrise. Un garçon comme Lemoine a eu trop de confort. Et puis, on a eu 5 minutes d’un trou noir. Quand on voit que Julien Fabri fait 9 arrêts dans le match, il n’y a pas photo. On sait le cap qu’il faut passer pour atteindre le maintien. 14 points en 15 journées, il en manque. Ce soir, le bilan est maigre. A la différence des matchs à Valenciennes et au Havre, où nous avons été bons défensivement, nous parvenions à ressortir. Là, non… Cela sera une lutte âpre jusqu’à la fin. Jusqu’à la trêve, on aimerait passer le cap des 20 points, qui fait envie. Je n’ai aucune colère, ce soir, vis-à-vis des joueurs. Je n’ai rien à leur reprocher au niveau de l’investissement, mais c’est un problème de niveau par rapport à l’adversaire. »